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Comité Ivoirien pour la Protection des Journalistes,

Section vallée du Bandama

(C.I.PJ-VB)

 Abou OK           Charles OK                

 

DECLARATION

 

ü  Nous, journalistes de Côte d’Ivoire réunis spontanément au sein du Comité ivoirien pour  la Protection  des Journalistes (C.I.P.J) en sa section de la vallée du Bandama (C.I.P.J-VB) :

 

ü  Vu  la LOI N ° 2004 – 643 DU 14 DECEMBRE 2004 PORTANT REGIME JURIDIQUE DE  LA PRESSE  ;

 

ü  Considérant que la loi sur la presse et le Code de Déontologie consacrent la liberté de la presse en Côte d’Ivoire ;

ü  Au regard de l’article 68 de ladite loi sur la presse qui ‘’exclue, en Côte d’Ivoire, toute peine d’empoissonnement aux journalistes dans l’exercice de leur fonction» ;

 

ü  Vu le CODE DE DEONTOLOGIE DU JOURNALISTE IVOIRIEN adopté le 29 Août 1992 à l’issue du Séminaire de Yamoussoukro ;

 

ü  Au regard des articles 1 et 2, de ce code de déontologie qui confère à tout Journaliste en  Côte d’Ivoire le droit de revendiquer:

o   La protection de ses sources d’information ;

o   Le libre accès à toutes les sources d’information

o   Le droit d’enquêter librement sur tous les faits qui conditionnent la vie publique ;

 

Faisons la déclaration suivante.

 

I – LES FAITS

 

Dans sa parution du Lundi 12 Juillet 2010, le quotidien Le Nouveau Courrier publie sous l’intitulé «Le livre noir de la filière café-cacao (Acte 1)», une partie des conclusions de l’enquête menée depuis plus de deux ans par le Procureur de  la République  sur ladite filière.

Le vendredi 28 janvier 2011, deux confrères de la télévision locale Télévision Notre Patrie (TVNP), Sanogo Aboubakar dit Abou Sanogo et Kangbé Yayoro Charles Lopez dit Gnahoré Charly, ont quitté Bouaké au environ de 15 heures à bord d'un avion de l'ONUCI pour Abidjan.

Selon les responsables de ladite chaine de télévision, les deux journalistes partaient pour un reportage à Abidjan, à l'hôtel du Golf.

Nul n’ignore que l'hôtel du Golf  est depuis un certain temps une véritable attraction pour toute la presse nationale et internationale.

Notre surprise a été grande quand nous avions appris ce samedi 29 janvier 2011 que nos deux confrères ont été arrêtés sur la base aérienne du Groupement Aérien de Transport de Liaison (G.A.T.L).

Et nos confrères sont détenus depuis lors, au secret.          

Pis, ils ont même été traités et présenté sur les antennes de la télévision 1ère Chaine de la RTI comme ‘’des rebelles’’.

 

II – NOTRE POSITION

Dénonçons avec vigueur cette arrestation de nos confrères.

Nous dénonçons ces manœuvres dilatoires orchestrées par la RTI, faire passé nos confrères pour des soldats des forces nouvelles. Nos confrères sont des présentateurs télé bien connu de toutes nos autorités et de plusieurs journalistes, comme telle. Ils n’ont jamais manipulé d’armes à feu.

III.          Protestons énergiquement contre cette violation flagrante de la liberté de la presse en Côte    d’Ivoire, et nous indignons contre cette propension à vouloir bâillonner la presse dans notre pays, quand elle refuse de se comporter en caisse à résonnance. ;

Nous n’accepterons pas qu’il soit maintenu en détention et exigeons la libération immédiate et sans condition de nos deux confrères

Nous nous engageons à mener la bataille médiatique et toutes les actions démocratique en notre possession, en vue de faire libérer dans les délais les plus brefs, nos deux confrères, protéger les droits des journalistes et sauvegarder la liberté de la presse acquise de haute lutte en Côte d’Ivoire ;

 


Appelons nos confrères dont la ligne éditoriale impose de défendre les intérêts de certains hommes politiques, à la retenu et à la solidarité, il s’agit là de journaliste emprisonné. L’accusation de ‘’rebelle’’ que l’on veut imputer à nos confrères ne tient pas la route. Nos deux confrères exercent le métier de journaliste avec professionnalisme en Zone CNO tout comme ces jeunes dont  le président Laurent Gbagbo, lors d’une récente visite d’état, a salué le courage et non traité de rebelle, pour avoir exercé la profession d’enseignant en zone CNO maintenant ainsi de fait l’école dans cette zone. Evitons d’être plus royaliste que le roi. Si nos camardes son des rebelles alors    pourquoi ceux qui ont exercé la profession d’enseignant en zone CNO ne le sont pas ? Pourquoi traiter nos confrères de ‘’rebelle’’ et de les humilier en les  jetant en prison parce qu’ils exercé en zone CNO et dans le  même temps primer ceux qui y exercé l’enseignement en leur conférant  le statut  de fonctionnaire ? Pourquoi  cette  injustice?

Chères confrères, soyons solidaires, au nom de l’histoire de la presse ivoirienne. L’histoire nous le revaudra !

Laurent Despas, DG de Koaci.tv battu à sang devant le siège du RHDP en Novembre, Gbon Coulibaly molesté sur le campus sa camera endommagé, Hilaire Zonh cameraman de France24 molesté sa camera détruite à Yopougon, Polycarpe Ilboudo battu au carrefour de la Riviera II son porte monnaie arraché ainsi que ces deux téléphones iphones, son appareil photo et deux chèques au porteur, Eba Anne Marie de Nord sud quotidien molesté à la tour D lors de la passation de charge d’un ministre…aujourd’hui nos confrères de TV Notre patrie… à qui le tour ?

Appelons tous les journalistes de la presse nationale et internationale à se tenir mobilisés pour faire cesser toutes ces exactions contre la presse.

 

 

Fait à Abidjan, le samedi 29 janvier 2011

 

 

Le secrétariat général du CIPJ

Section de la Vallée du Bandama

Mrs Ladji Abou Sanogo

+22540006962

Mail : Ivoriancommiteeprtectjournalist@yahoo.fr

Site : www. http://ivoriancommiteeforprotectionofjo.blogspot.com

 

 

 

Tag(s) : #Déclarations
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