Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

 

 

POLITIQUE  DIPLOMATIQUE ET  REGLES  PREETABLIES  COMME  SOLUTIONS  A  LA  CRISE  POST-ELECTORALE  EN  CÔTE  D’IVOIRE

 

Ceci est un extrait de la communication à l’attention du Président de la Commission de l’Union Africaine : Il faut noter que nous avons adressé le 09 Décembre 2010, à Son Excellence Monsieur le Président de la Commission de l’Union Africaine avec ampliation valant saisine à, dix (10) chefs d’état dont cinq (5) européens et cinq (5) africains, à des organisations internationales l’ONU, l’UE, l’UA, la CEDEAO, le CEN-SAD, le Parlement Européen, le Gouvernement Français et aux organisations de défense des droits de l’homme ; l’OMCT, FIDH, FIACAT, ICG, Amnesty International, le RADDHO et RSF. Ceux-ci ont reçu cette communication de 5 pages dont extrait succinct, avec des pièces jointes, déclarations et témoignages des observateurs électoraux de 23 pages plus la décision complète du Conseil Constitutionnel relative au deuxième tour. Nous ne sommes ni taupes, ni traitres encore moins cachés, nous obéissons à certaines règles diplomatiques c’est tout.

 

Notre avis après cette communication sur la solution de la crise

A notre sens, il y a deux solutions possibles de droit, l’une principale irréfragable et plus adaptée à la situation, l’autre subsidiaire pour sauver la face à tout le monde. Première solution : La solution la plus adaptée à la situation est la reconnaissance et l’acceptation sans condition de la décision du Conseil Constitutionnel, juridiction suprême dans un état souverain de droit, décision prise en application stricte de la norme constitutionnelle, loi suprême dans un état souverain de droit au terme d’un litige « fraude électorale » totalement dans son champ d’application et strictement de la compétence de son juge. Le tout résultant de l’exercice citoyen d’un droit des peuples à l’autodétermination qui détermine sa souveraineté qu’est l’élection présidentielle et générale. Cette solution restaurerait un peu l’image de la Côte d’Ivoire de Félix HOUPOUET BOIGNY ternie à jamais par ces crises sempiternelles dans le concert des nations policées, le tout dans le respect du droit. Deuxième solution subsidiaire : Face à une campagne internationale exigeante, est de se résoudre à faire une réévaluation totale de tout le processus électoral, du premier tour de la présidentielle jusqu’au second tour. 1/ Si la réévaluation et le recomptage des votes du premier tour qui en résultent, révèlent des fraudes massives « ce qui est certain » et ne donne pas l’architecture pyramidale du résultat du premier dans l’ordre comme annoncé par la CEI et validé par le Conseil Constitutionnel en l’état, alors se limiter au constat de ces fraudes et saisir le Conseil Constitutionnel incontournable en commun accord pour que cette juridiction suprême annule tout le processus électoral et fixer des dates pour sa reprise complète sous la gouvernance des mêmes règles et normes comme le premier processus afin de dégager un élu sans contestation aucune. Mais si cette réévaluation du premier tour se révèle conforme à l’architecture pyramidale des résultats comme annoncés par la CEI et validés par le Conseil Constitutionnel « ce qui nous paraît impossible sauf miracle », continuer donc sur la réévaluation et le recomptage qui en résultent des votes du deuxième tour. Si cette réévaluation ou recomptage des votes ne correspond pas à l’architecture pyramidale des résultats annoncés par le Conseil Constitutionnel et qu’une nouvelle tendance pyramidale se confirme, demander au Conseil Constitutionnel de se prononcer à nouveau sur cette nouvelle architecture pyramidale en fonction de la nouvelle donne qui doit tenir absolument compte des manquements graves aux principes démocratiques constatés par les observateurs électoraux neutres et impartiaux et d’en faire absolument droit dans sa décision. Mais si cette réévaluation s’avère conforme au résultat déjà proclamé par le Conseil Constitutionnel alors qu’il y ait exigence de droit pour que les débats soient définitivement clos. Il faut souligner aussi clairement et sans équivoque que cette réévaluation ou recomptage doit viser uniquement les résultats définitifs du Conseil Constitutionnel des deux tours de la présidentielle et leur conformité avec les votes citoyens des deux tours, le provisoire sujet de droit et assujetti au jugement de la juridiction suprême constitutionnelle ne doit pas avoir droit à citation face à la décision de cette juridiction constitutionnelle suprême, gardienne et appliquante de la constitution, socle ou la fondation de tout état de droit souverain. Il faut souligner qu’au terme de cette réévaluation, si le résultat du premier tour se révèle conforme à l’architecture pyramidale du résultat validé par le Conseil Constitutionnel « ce qui nous paraît impossible sauf miracle », il ne doit plus y avoir d’annulation du processus, le résultat de l’évaluation du second tour doit tenir lieu de résultat définitif s’il est validé par le Conseil Constitutionnel en tenant compte des manquements graves aux principes démocratiques constatés par les observateurs internationaux neutres et impartiaux. En clair le premier tour étant la fondation du processus électoral. Donc au terme de sa réévaluation s’il tient c’est que la fondation de tout le processus tient, il ne serait alors question que de réévaluer le deuxième tour, le second palier du processus à la lumière et conformément aux principes, règles, normes et droits qui régissent une élection conforme à la norme démocratique. Le processus électoral de la Côte d’Ivoire est assis sur la norme suprême constitutionnelle qui fonde sa légalité et notre souveraineté étatique. L’importance de cet avis réside dans la réalité qu’une opération de force militaire entrainerait des conséquences très graves, la Côte d’Ivoire risque d’être un IRAK bis. Donc ceux qui veulent profiter de cette crise pour régler un compte de duel pour le Leadership économique ou politique sous-régionale à la Côte d’Ivoire de Félix HOUPHOUET BOIGNY doivent se raviser et sont avertis, ils trouveront non pas une armée mais des mains nues et des poitrines nues « comme celles des ALGERIENS, des VIETENAMIENS, des IRAKIENS et surtout des JAPONAIS de la deuxième guerre mondiale » en face de leurs armes lourdes, que la nature nous en garde.

Voici notre avis après la communication adressée au Président de la Commission de l’Union Africaine avec ampliation de par le monde pour la recherche de solution à cette crise post-électorale du deuxième tour de la présidentielle en Côte d’Ivoire. Nous savons que cet avis pose un problème, parce que, aucun voleur n’accepterait sans contrainte qu’on fouille dans sa poche ou l’objet volé et recherché s’y trouve, jamais. Aussi, depuis le 24 décembre 1999 « le moi ou rien » est entrain de détruire la côte d’ivoire de FELIX HOUPHOUET BOIGNY. «  Ici il y a une Chose encore très saugrenue, au moment ou la grande expansionniste l’AMERIQUE déroule allégrement son filet de pêche au tour du marigot ivoirien, ma patrie la France, la pêcheuse traditionnelle et atavique du marigot ivoirien s’en fait complice ? et pour quelle intérêt ? » Ceci étant, il faut noter formellement que nous ne défendons aucun candidat du deuxième tour, encore moins Laurent GBAGBO, nous obéissons à une doctrine, à un principe, à une ligne de conduite, à une conviction et à un idéal politique. Tous les ivoiriens savent que depuis 2000 nous n’avons cessé d’envoyer des pierres sur le toit de la bastille frontiste et dans le jardin du candidat GBAGBO. Ils savent aussi que notre candidat à cette élection présidentielle était sans ambiguïté Henri KONAN BEDIE qui s’est soumis au verdict du 1er tour validé par le Conseil Constitutionnel malgré les fraudes manifestes. Dès cet instant nous nous sommes considérés comme vaincus malgré l’immensité de la fraude au 1er tour. C’est pourquoi un ami Canadien s’est étonné de la teneur de la communication dont l’extrait ci-dessus. Lui qui m’avait averti en ces termes en 2008 « tu as choisi librement ce sale boulot d’éveilleur de conscience qui est toujours ingrat de par le monde mais en Afrique c’est autre chose, donc on doit tenir compte de l’évolution intellectuelle et mentale des gens et de la société dans laquelle on vit, tes tribunes au Canada ou en France seraient la bienvenue, mais je crains fort que ces gens-là ne te cachotent un jour » fin de citation. Et quand j’ai reçu une convocation du doyen des juges d’instruction par la suite à propos d’une de mes tribunes, cet ami s’est écrié en disant je t’avais prévenu avant de sonner le tocsin universel pour ma cause et aussi un ministre de la république d’ici manifestement fils de son père, a menacé de démissionner si on m’arrêtait pour mes opinions transcrites dans la presse ; que nous saluons « en BLAKRO-YA ici. Les vieux sont village ». Voilà donc, pourquoi on ne peut pas douter un seul instant de notre impartialité. Neutre, impartiale et rien que les intérêts citoyens est notre politique à la Légitimité Citoyenne « citoyens républicains sociaux ». Les principes sont notre affaire, les normes de régulation sociale sont notre souci, le droit rien que le droit est notre préoccupation de tous les temps. Le droit n’a rien de sens unique, nous non plus. La vérité n’a pas de camp, nous non plus. C’est çà la vérité… Que la nature protège la côte d’ivoire de FELIX HOUPHOUET BOIGNY.

 

 

                                                        Pour extrait de la communication de la Légitimité Citoyenne  

                                                        adressée au Président de la Commission de l’Union Africaine

 

                                                                           DA Candy Lepetitfils

                                                                 Leader de la Légitimité Citoyenne

Tag(s) : #Contribution
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :