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En parcourant une certaine presse ces derniers temps, j’ai été affligé par le procès qui est fait au Président de la CENI et à ses collaborateurs. Au moment où les uns et les autres ne dorment pratiquement plus afin de mettre les petits plats dans les grands pour l’organisation d’élections couplées transparentes, crédibles, démocratiques et surtout pour qu’elles se déroulent dans un climat apaisé ; au moment où ils sont en passe de gagner le pari, des voix s’élèvent pour tenter de scier leur moral. Elles s’évertuent à les décourager, à les dissuader et à saper leurs efforts, convaincus qu’un autre Burkina Faso est possible à travers le chaos et la désolation. Fort heureusement, ces voix discordantes ne sont pas nombreuses et c’est tant mieux.

 
Procès en sorcellerie contre Me Barthélemy KERE et ses collaborateurs : Courage Président !

Pour ma part, je sais que dans une République les missions et les rôles des institutions sont bien répartis mais je demeure convaincu que pour la paix et la cohésion sociale, aucune initiative n’est de trop. Aucune paix n’est éternelle sur la terre. Et comme l’enseigne la sagesse de chez nous « mieux vaut prévenir que guérir ». Nous avons du reste vu dans un passé récent que le silence des gens bien, comme dirait Norbert Zongo, n’a pas permis d’anticiper sur des situations déplorables.

Pour en revenir au cas de Gourcy où le Président de la CENI a rencontré les différents protagonistes pour les inviter à mettre un peu d’eau dans leur vin au nom de la paix et de la cohésion sociale, y a-t-il vraiment sujet à polémique ? De ce que j’ai compris et qui me vaut de soutenir cette équipe de la CENI, il faut tout mettre en œuvre pour que les élections ne soient pas source de déchirure et de fracture sociale. Généralement, on sait comment ça commence mais on ne peut présager de comment les choses peuvent se terminer.

Comparaison n’est certes pas raison mais aucun homme, aucune femme de bonne volonté ne souhaite qui est survenu à des pays voisins ou frères n’arrive ici. Et comme les mêmes causes produisent les mêmes effets, il faut savoir anticiper. La démarche ait été faite par la CENI soucieuse de la nécessité que le processus électoral puisse se dérouler dans les meilleures conditions de sérénité, de transparence et de paix, et qu’au soir du 02 décembre chaque parti récolte ce qu’il aura semé auprès des électeurs.

En lisant le réquisitoire contre le Président de la CENI et ses collaborateurs, j’ai compris qu’il y a des gens que le calme, la sérénité et la paix dérangent. Comme des pyromanes et des vampires, ils aiment à se délecter du feu et du sang. Ils voudraient rivaliser dans la titraille macabre en apprenant que dans telle et telle autre localité, on dénombre tel nombre de morts et de blessés.

Mais je voudrais exhorter Me Barthélemy Kéré et son équipe à être sereins et à ne travailler que pour la tenue de scrutins propres. Je vous invite à méditer cette citation du professeur d’informatique américain, spécialiste de l’interface homme-machine et des mondes virtuels, Randy PAUSCH ; il disait : « ce qui compte, ce ne sont pas les coups que l’on donne, mais ceux que l’on reçoit et auxquels on résiste pour aller de l’avant ». Je vous demande d’aller de l’avant et que le Seigneur vous accompagne. Les oiseaux de mauvais augure et les prophètes de l’apocalypse se réveilleront de manière douloureuse quand ils verront que leurs desseins machiavéliques ne sont pas atteints.

Je vous félicite pour le travail déjà accompli au niveau de la validation des dossiers de candidatures pour les élections législatives et pour lequel la classe politique dans son ensemble vous a adressé ses vives félicitations. Les yeux sont également rivés sur vos démembrements pour la validation des candidatures aux municipales. Puissent-ils sous l’impulsion de vos conseils en faire autant.

Enfin, j’appelle toutes les bonnes volontés, hommes et femmes, jeunes et vieux, militants des partis politiques de la Majorité ou de l’Opposition, tous ces apôtres de la paix à continuer d’œuvrer pour la paix au Faso. Car comme l’a si bien dit le président Houphouët Boigny : « la paix, ce n’est pas un mot, c’est un comportement ». Et c’est ensemble, dans le respect mutuel que nous pourrons instaurer et consolider la paix, cette paix si chère au Faso, si chère à la sous-région. Que Dieu bénisse le Burkina Faso !

 

 

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