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GERVAISSuprême humiliation (Par Gervais DJIDJI)

‘‘ Le fauteuil présidentiel n’est pas un banc’’. Ainsi vociféraient le fils du sergent-chef et ses zélés affiés dont le plus hargneux n’est rien d’autre que l’homme à la machette, celui par qui le malheur s’est abattu sur la jeunesse ivoirienne aujourd’hui abonnée à la paresse pour ce qui concerne celle dite ‘‘patriote’’. Quand la catégorie la plus responsable dont le vœu est de poursuivre les études afin de se faire une place au soleil et se réaliser est contrariée dans cette noble ambition par ces irresponsables que l’on compte au nombre d’une autre jeunesse inclassable. Tout simplement parce que sans visage et bras armé de la refondation que chapeaute le fils du sergent-chef. Elle n’a rien appris, mais  a pourtant tout obtenu de la Côte d’Ivoire dont les caisses ont été pillées pour les entretenir afin qu’ils mettent à mal leur patrie qu’ils affirment aimer plus que tout, au point de le défendre au prix du sang. En tuant leurs compatriotes sans aucun état d’âme et surtout sans aucun scrupule ni regrets. Pour le compte du fils du sergent-chef dont la carrière s’est pourtant arrêtée au soir du 28 novembre 2010. Le chef de file de la refondation, qui sait avoir perdu son fauteuil, ne devrait pas se cacher dans les jupons de son épouse pour pleurer mais plutôt rester digne. En woody, c’est-à-dire en homme. En vrai homme qui sait faire face à son destin avec dignité, le fils du sergent-chef devra songer à prendre une décision responsable qui le grandira plutôt que de diluer cette image que les Ivoiriens qui ont épousé sa lutte ont gardé de lui. Guiriéoulou, ci-devant ministre en papier, qui se fait huer par les policiers dont il serait le patron doit faire sourire.  Le fils du sergent-chef qui, selon un de ses plumitifs, contrôle toujours les comptes de la Bceao, c’est la solidarité des truands dans le mal. Comment ne pas contrôler la Bceao si les affidés du fils du sergent-chef y débarquent armes au poing et sous la menace, contraignant les agents à leur remettre de l’argent ? Lorsque le pouvoir fantoche du fils du sergent-chef adopte un budget basé à 90% sur les ressources internes, personne n’est dupe. Après avoir cadeauté des Généraux avec des étoiles distribués comme des étrennes à des gamins qui ont bien récité leurs leçons et appris à répéter une figure de cirque, l’humiliation n’est pas loin. Se faire prendre la main dans le sac en flagrant délit de mensonge éhontée alors qu’il a toujours eu un compte à l’extérieur voire des biens est indigne du fils du sergent-chef. Et suprême humiliation, lorsque son épouse enjambe les corps encore chauds des cadavres et des charniers pour aller insulter les médiateurs qui lui ont permis d’être encore en vie, cela fait pitié ! A demain !

Tag(s) : #Sur La Balance (Edito)
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