Le gouvernement ivoirien veut loger les économiquement faibles certes mais dans quelles conditions?
Se loger décemment à Abidjan est vraiment devenu très difficile voire complexe. Au point que certaines personnes en quête de logements se voient contraintes d'habiter dans les bidonvilles des quartiers périphériques et des banlieues. Quand d'autres, plus aisées, ont la chance de se louer des maisons dans des quartiers huppés. Mais, à un certain moment. les locataires des quartiers précaires aussi bien que ceux dits huppés présentent un point commun. Ils se révèlent de très mauvais payeurs. Seulement, si les premiers qui louent des maisons oü les commodités sont un luxe s'acquittent de leurs, les seconds font quant à preuve évidente de mauvaise foi. Lorsques les locataires viennent louer une maison même d'un prix très modeste, ils ont tous le même comportement. Ils discutent au rabais le prix fixé dont ils avaient pourtant connaissance avant d'entrer en contact avec le propriétaire. Comme le pense ce locataire qui, ayant trouvé une maison demande au propriétaire d'en baisser le prix pour qu'il puisse payer son loyer. Ce dernier lui a répondu qu'il n'était pas l'armée du salut. Après obtenu gain de cause, les propriétaires ne sont pas au bout de leurs surprises. En effet, ces derniers recevront les loyers d'avance et la caution fixée. Seulement, ce sera à peu près ce qu'ils auront eu la chance d'obtenir. Parce qu'après, pour obtenir leurs loyers régulièrement, ce sera la bérézina. Pour les plus chanceux, ils percevront leurs loyers pendant deux ou quatre mois, quand les moins chanceux verront leurs locataires accumuler des arriérés de loyers pendant des mois sans pouvoir les faire partir de là. Car pour chasser un locataire, il faut saisir un huissier qui lui signifie son déguerpissement et c'est ensuite au tribunal de lui signifier son expulsion par un exploit. Seulement, avant de quitter la maison, que de méchancetés.Il est vrai qu'il faut parler du très faible pouvoir faible de pouvoir d'achat des locataires, mais sont-ils obligés de vivre dans des maisons dont le loyer n'est pas à la portée de leur bourse? Car le propriétaire de maison n'est pas un bon samaritain.
A. K. habite une villa de 5 pièces qu'il loue à 75.000FCFA à Abidjan dans le quartier de Marcory dans la commune dudit. Malgré ce cadeau, car dans ce quartier cette
villa se loue normalement entre 150.000FCFA et 300.000FCFA, ce locataire voudrait que le propriétaire effectue des travaux de refection et de réparation. Seulement, il ne veut pas quitter la
maison pour que le propriétaire puissent entreprendre des travaux qui leur permettraient sa famille et lui de vivre dans de meilleures conditions, avec des commodités. Il en va tout autrement
d'une locataire qui ne paie son loyer que les 15 du moid alors que loyers sont quérables le 5 de chaque mois ou au plus grand tard, le 10. C'est donc avec beaucoup de malhonnêteté que les
locataires agissent. Et dans le cas de cette jeunes locataire, c'est un cas flagrant de mauvaise foi évidente.
Si certains locataires font preuve de responsabilité, il n'en va pas de même pour les moins sérieux qui se vengent presque de se voir expulsés d'une maison dont ils ont accumulé des années de loyers impayés. En vandalisant une maison oü ils ont passé des années. Si ne sont pas les cuvettes des w-c que ces mauvais locataires vont vandaliser, c'est aux installations électriques, la robinetterie, la peinture et le parquet qu'ils vont s'attaquer.Comme pour se venger d'avoir été expulsés d'une maison que ces personnes sont venues quêter en rampant parce que dans le besoin au moment oü ils cherchaient désespéremment un toit pour elles et leurs familles. En tout cas, à Abidjan, 98% des personnes en quête de maison s'avèrent à la pratique plus de mauvais locataires que de bons payeurs.
Gervais Y DJIDJI
gervdji@yahoo.fr