Notre confrère « Allo Police » en avait parlé. Et dans sa livraison, un doigt accusateur pointait vers Mme Gohourou née Zézé Souassou Nicole Princesse, actuel maire de Guibéroua. A quelle fin l’époux de Mme le maire, à savoir M. Claude Gohourou et sa clique ont-ils décidé de se rendre au domicile privé de M. Méité Aboubacar ? Pourquoi vouloir user de contrainte contre un tiers ? Ont-ils agi avec les meilleures intentions du monde ? Y a-t-il un éclaircissement logique et satisfaisant qui pourrait convaincre de la raison ? La plainte des victimes seront-elles opportunes par devant l’actuel procureur de Gagnoa ? Pourquoi tirer des coups de feu sur les lieux ? Toutes ces interrogations essentielles ont besoin de réponses. Face à cette scène totalement délirante, les langues qui se délient accusent le couple Gohourou. Pour en savoir un peu sur cette affaire rocambolesque, nous avons pris langue avec la victime : M. Méité Aboubacar. Il nous a dit ceci :
« je suis Aboubacar Méite dit ABM, probable candidat indépendant aux élections du 2 septembre (NDLR 2023). Le samedi 03 Juin 2023, vers 21h30mn, j'ai reçu un appel téléphonique de la part d'un de mes collaborateurs ; m'informant qu'ils ont attaqué à ma résidence privée de Guiberoua, par des personnes bien identifiées. Il s’agit notamment de M. Claude Gohourou, époux de Mme le Maire ; Ziallo Séraphin Gohourou, Collaborateur de Mme le Maire ; Meité Ladji, un proche à Claude Gohourou et d'autres personnes. Comme je n'étais pas trop loin de ma résidence, j'ai entendu des coups de feu pendant que je communiquais téléphoniquement avec mon collaborateur. Ayant pris la pleine mesure de la gravité de l'information, j'ai donc appelé M. le Sous-préfet et le Commissaire de Police de la localité pour leur donner l'information. Comme j'ai évoqué avoir entendu des coups de feu, venant de ma résidence, M. le Sous-préfet m’a conseillé de me mettre à l'abri le temps que les services de police et de gendarmerie se déportent sur les lieux pour faire le constat et éventuellement sécuriser l'environnement.
Quelques temps après, M. le Sous-préfet m'appelle au téléphone pour me dire que je pouvais maintenant me rendre à ma résidence. Une fois à ma résidence, j'y trouve effectivement le Sous-préfet et le Commissaire de Police. Nous sommes par la suite rejoints par le Commandant de Brigade Adjoint. En présence de ces autorités citées, mes collaborateurs me relataient les faits »: « En trombe, des véhicules sont arrivés devant le portail de ma résidence. Au nombre de ceux qui sont descendus de ces véhicules Claude Gohourou, époux de Mme le Maire ; Ziallo Séraphin Gohourou, Collaborateur de Mme le Maire et Meité Ladji, un proche à Claude Gohourou ont été reconnus par mes collaborateurs. ‘’ C’est chez Meité ici. C’est lui Guissi ! Prenez-le ! ‘‘ dira Ziallo Séraphin Gohourou, Collaborateur de Mme le Maire. Pour exécuter ce fameux ordre, d’une intention malsaine, ces malfaiteurs à col blanc se sont jetés sur Guissi qu’ils tentèrent d’engouffrer de force dans le coffre d’un de leur véhicule en stationnement. Ses camarades, qui ne pouvaient accepter ce qui ressemblait à un kidnapping, vont s’interposer vigoureusement.
Les riverains alertés par des cris poussés pendant cet affrontement qui a duré une demi-heure accoururent et prêtèrent main forte à mes collaborateurs. Craignant d'être pris à partie par une foule en furie, ainsi, Claude Gohourou et ses quidams se sont sauvés des lieux en tirant plusieurs coups de feu. Ayant reçu plusieurs coups au bas-ventre, Guissi s'est évanoui juste après que les ravisseurs l'aient abandonné. Il a donc été conduit d'urgence à l'hôpital de Guibéroua où il a reçu des soins intensifs. On l’a même gardé en observation toute la nuit. C'est le lendemain qu'il a été admis à rejoindre son domicile, afin de prendre des dispositions pour aller au CHR de Gagnoa pour des examens médicaux plus poussés et obligatoires, vu son état de santé. Après avoir relatés les faits par mes collaborateurs, le Sous-préfet a pris la parole pour nous entretenir et appeler au calme. Pendant que nous étions tous au salon de ma résidence en train d'écouter le Sous-préfet, on nous informe que les mêmes personnes, dans les mêmes dispositions, avec les mêmes dispositifs, sont revenues à ma résidence et qu’elles sont sur la terrasse. C'est-à-dire : Claude Gohourou, époux de Mme le Maire ; Ziallo Séraphin Gohourou, Collaborateur de Mme le Maire ; Meité Ladji, un proche à Claude Gohourou ; Et les mêmes badauds. Sauf que cette fois, les assaillants sont arrivés accompagnés de Mme le Maire elle-même.
Quand on a senti qu'ils étaient en train de forcer la porte du salon pour y avoir accès, le Sous-préfet m’a fait entrer dans une chambre de la maison pour me mettre à l’abri de toute surprise désagréable. Ensuite, lui-même et les forces de l'ordre et de sécurité, aidés par la foule, ont fait reculer les quidams hors de ma résidence. On m’a rapporté qu'en partant, Mme le Maire a dit ceci : « C'est ce qu'ils ont cherché, mais ils vont voir (…) ». Tandis que son Marie, M. Claude Gohourou disait que : « votre Méité là, il ne va plus circuler dans son véhicule ici à Guibéroua. Peut-être que c'est hélicoptère il va prendre pour retourner à Abidjan ». A peine avait-il dit ça que le Sous-préfet l’a recadré net. C'est donc sous pression de la foule et des efforts conjugués du Commissaire de Police, du Commandant de Brigade et du Sous-préfet lui-même, que Mme le Maire, son époux et son équipe ont quitté mon domicile.
En résumé, moi, Meité Aboubacar et mes collaborateurs avons été objet d'attaque à domicile, de violation de domicile, de coups et blessures, de tentative d'enlèvement et d'assassinat ; contrairement à ce que veut faire croire Mme le Maire. J'invite les Autorités compétentes à faire toute la lumière sur cette affaire, afin que justice me soit rendue. Car ma sécurité et celle de mes collaborateurs sont en jeu. Voici ainsi les faits relatés tels qu'ils se sont déroulés en toute vérité et en toute réalité » dira pour conclure Aboubacar Meite dit ABM. Pour équilibrer notre source d’information, avons joint téléphoniquement le maire Zézé Souassou Nicole. Selon elle « mon chargé de communication va vous appeler. Il est au courant de cette histoire. Je ne peux me permettre de vous parler de cette affaire qui se trouve déjà au tribunal » nous a-t-elle affirmé en nous renvoya.
Avant que nous ne mettions sous presse, depuis le vendredi 16 juin, point d’appel d’un quelconque chargé de communication. A-t-on adhéré au RHDP pour provoquer, manigancer une quelconque guerre ethnique à Guibéroua? Nos efforts pouvant nous permettre de rencontrer voire communiquer téléphoniquement avec Claude Gohourou, son époux sont restés vains pour l’heure inaccessible. Nous y reviendrons.
Nesmon De Killer