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Après avoir tâté l'amère exprérience du pouvoir kaki à très vite effecer de la mémoire collective, la Côte d'Ivoire fait, depuis une décennie, face à un régime qui se croit contraint d'agir comme s'il en était un. Par faute de n'avoir pas su capitaliser cette union sacrée du peuple qui avait à opérer un choix difficile. Entre deux maux. Le Gl Guéi Robert et Gbagbo Laurent,il fallait choisir le moindre. Malheureusement, force est de constater 10 ans après, que les Ivoiriens ont lâché la proie pour l'ombre. En misant sur le mauvais cheval. Après que pour Laurent Gbagbo, les jeunes Ivoiriens ont bravé la garde prétorienne de Guei Robert afin de lui remettre "sa" victoire que le Général voulait lui ravir. Cette jeunesse aujourd’hui livrée à elle-même et regrettant pour certains d’avoir écouté le chant des sirènes, quand d’autres ne peuvent plus supporter de soutenir le regard des parents dont ils ont bravé l’autorité pour aller se faire estropier à…vie. Séduits par le discours mielleusement démagogique du fils du sergent-chef mais surtout convaincus de ses capacités à changer. A la décharge de certains jeunes qui étaient tous de bonne foi, il faut comprendre qu’ils ignoraient pour la plupart ce que sont les promesses électorales. Qui ne sont rien d’autres que les paroles aux enchères dont la véracité ne sont pas toujours prouvées ni vérifiée à l’avance. D’autres sont au chômage, s’ils ne sont pas en train de préparer un braquage de véhicules ou le cambriolage d’un domicile leur pitance quotidienne, pour les plus faibles et aptes au gain facile. Cette jeunesse fait  vraiment peine à voir. En effet, près de 20 ans après avoir fait campagne dans l’opposition, pour une alternance au pouvoir, l’occasion toute rêvée de mettre en pratique cette profession de foi…politique est arrivée. Depuis. D’autant plus que son auteur, Laurent Gbagbo, est aux affaires depuis 10 ans. Curieusement, les ambitions démesurées des uns, le mercantilisme des autres et l’activisme de nombre de ses sympathisants ont eu raison des ses très nobles idéaux. Aidé en cela par une crise qui lui sert d’alibi pour freiner des quatre fers dès lors q’il s’agit de passer à autre chose qu’à des théories oiseuses psalmodiées à tout vent. Comment avoir confiance en de tels dirigeants qui se sont spécialisés dans le dilatoire, les contre-vérités, les demi-tours, les arabesques, les reniements, les compromissions, les achats de consciences et les magouilles au sommet de l’Etat. Aujourd’hui, il est sûr que du haut de son pouvoir, le fils du sergent fait l’expérience que diriger n’est pas une sinécure et qu’il ne suffit pas de professer des théories pour se prétendre bon aspirant-président de la République. Il suffit de regarder Gbagbo se comparer à Félix Houphouet-Boigny pour comprendre qu’il admirait l’homme mais avait un choix déchirant, douleur et intérieur à faire. Bété, pouvait-il ne pas laisser prospérer cette affaire Gnagbé Kragbé sans que les siens le lui reprochent. A lui de méditer ce proverbe Akan ‘‘c’est quand un arbre tombe que l’on voit quelles sont ses racines qui étaient pourries’’. Attention donc aux fausses professions de foi impossibles à tenir.

Tag(s) : #Sur La Balance (Edito)
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