Dans toute l'Europe, des personnes collaborent économiquement. Des industriels travaillent volontairement pour l'effort de guerre Allemand ou profitent du rachat à bas prix d'entreprises "aryanisées". Les banques, surtout celles des pays neutres comme la Suisse ou la Suède, prospèrent grâce à l'or confisqué par les nazis aux États ou aux particuliers, comme les Juifs et placé dans leurs banques. Des hommes d'affaires font fortune en peu de temps en commerçant avec l'ennemi. Dans les pays occupés les populations sont soumises à la pénurie et au rationnement, le marché noir se développe. Ce sont surtout les pays Européens qui supportent l'essentiel de l'effort de guerre Allemand. De nombreux savants apportent leur aide au régime nazi comme le chimiste Carl Bosch qui travailla pour IG Farben et qui mit au point un produit de remplacement de carburant. Il y eut aussi le physicien Werner Karl Heisenberg, qui participa à la fabrication de la bombe atomique, le biochimiste Adolf Butenandt, spécialiste en hormones de reproduction, le prix Nobel de chimie (1927) Heinrich Wieland, Hans Fischer, Friedrich Bergius, Richard Kuhn, ou encore Otto Hahn. Certains écrivains comme Brasillach (rédacteur en chef de "Je suis partout") collaborent idéologiquement. Les pays vaincus sont pillés financièrement, en étant obligé de payer les frais d'entretien des armées d'occupation. Les Allemands réquisitionnent les matières premières et les produits alimentaires. La main d'oeuvre étrangère est déportée en Allemagne ou travaille dans le pays d'origine dans une industrie sous contrôle. Les prisonniers de guerre et les détenus des camps de concentration travaillent pour des grandes entreprises comme IG Farben. | Affiche pour la brigade SS Wallonie |
A partir de 1942 l'industrie Allemande manque de main d'oeuvre masculine car les hommes sont mobilisés dans l'armée. Ils doivent donc importer de la main d'oeuvre étrangère. Fritz Sauckel se charge de ce travail de 1942 à 1944. Des Polonais et des prisonniers de guerre Soviétiques sont envoyés en Allemagne. On fait appel aux volontaires, on organise des rafles et on réquisitionne la main d'oeuvre (création en France du STO: Service du Travail Obligatoire). Au total 12 à 14 millions d'Européens travailleront en Allemagne.