Quatre mois après avoir été soumis à blocus pas Laurent Gbagbo et ses affidés, SEM Alassane Ouattara avait été obligé d’opérer un choix qui se révèle aujourd’hui payant. Le chef de l’Etat a donc eu le nez creux d ignorer son adversaire qui depuis son bunker, revendiquait toujours sa victoire à la présidentielle du 28 novembre 2010.


Un scrutin qu’avaient mis à profit les Ivoiriens dans leur grande majorité pour retirer leur confiance à Koudou Gbagbo Laurent. Au motif qu’il ne représentait plus leurs aspirations et surtout n’avait rien fait de concret pour eux. Aussi, ont-ils donné leur onction au candidat du RHDP qui a démontré ses très grandes qualités de chef d Etat alors même qu’il était confiné dans un espace aussi réduit que la République du Golf où il était cloîtré. Dans ce réduit, il n’a pourtant pas eu de cesse de penser au bien-être des Ivoiriens. A preuve, les sanctions qui frappaient les ports de San Pedro et d’Abidjan ont été levées à sa demande ; la communauté internationale y ayant répondu favorablement. Les mauvaises langues comme celles tapies au sein de certaines chaines de radios et de télévisions qui se targuent d’être écoutées et vues mondialement ne manquèrent pas d’occasion de satisfaire leurs commanditaire emmurés de pas leur propre chef, en traitant SEM Alassane Ouattara de président de la République de Côte d’Ivoire reconnu pas la communauté internationale. Voulant le faire passer aux yeux de tous pour celui qui voulait en imposer au président sortant Laurent Gbagbo sans succès. Dans tous les cas, la Côte d’Ivoire est un vaste chantier parce qu’en pleine reconstruction. Il suffit pour cela de savoir qu’un PPU (Plan Présidentiel d’Urgence) d’une valeur globale de 45milliards destinés aux 19 régions de côte d’ivoire à été mis en marche. Les Ivoiriens, quant à eux, attendent de sortir de cette crise qui est presque déjà derrière par ce genre d’action qui doit se multiplier. Car pendant dix ans, à la place des richesses du pays qu’attendaient les Ivoiriens qui pensaient pouvoir donner sa chance à Laurent Gbagbo pour dérouler sa politique de refondation, c’est plutôt à un partage équitable de la misère et des souffrances qu’il s’est adonné.