L'arrestation de Lida Kouassi par les services de sécurité togolais et son extradition en Côte d'Ivoire démontrent aisément que les fanatiques de l'ex-Chef de l'Etat Koudou Laurent Gbagbo n'ont jusque- là pas accepté le verdict des urnes. En effet, au vu des éléments filmés diffusés sur les antennes de la télévision nationale ivoirienne, l'on est en droit d'affirmer que la Côte d'Ivoire ne connaîtra jamais de paix et ne retrouvera nullement sa légendaire quiétude sociale qui en avaient fait une destination privilégiée des ressortissants des pays frères de la sous région ouest africaine ainsi que d'autres de diverses nationalités. Sauf si les aspirants à la déstabilisation prennent la responsabilité de marquer un temps d'arrêt pour se rendre compte qu'ils ont des chances de bouter le RHDP hors du pouvoir d'Etat. En privilégiant la voie des urnes comme tout bon démocrate respectueux des lois de son pays. Les populations qui ont accordé tout de même 46,5% des suffrages à Koudou Gbagbo Laurent pourraient augmenter en 2015. Il se trouve en ce moment même des gens pour se plaindre de la politique d'austérité du Président Alassane Ouattara qui "n'a rien changé à la vie chère." Ceci pour dire que le FPI ou LMP n'a nullement besoin de se boucher les horizons avec des menaces de déstabilisation. Malheureusement, Lida Kouassi Moise est convaincu d'atteinte à la sûreté de l'Etat et les jours à venir, selon les mots du ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur, Hamed Bakayoko: " vous les verrez arriver". Les assassinats et les massacres perpétrés par les mercemaires libériens qui seraient à la solde des exilés d'Accra, sur des populations à l'ouest font peser sur le FPI une suspicion légitime.
Le meutre de 7 Casques bleus de l'Onuci ainsi qu'un élément des FRCI n'est pas fait pour renouer le fil de la discussion que le pouvoir a enclenché avec le FPI.
Les populations apeurées se demandent si la Côte d'Ivoire, leur pays, ne replongera pas encore une fois dans ces jours de folie sombre qu'elles ont connus. Aussi, est-ce tout naturellement que ces Ivoiriens, Ivoiriennes et amis de la Côte d'Ivoire voudraient avoir l'assurance de ne pas redouter un autre chaos.