Réponse à Gaston Kelman à propos de la légitimité de M. Ouattara
Article publié le: 23 Janvier 2011 - Auteur: Konaté Ahmadou Gbanang - Source: Lebanco.net
En bon Malinké qui sait que lorsqu'on continue de marcher l'on balancera toujours les bras (si on en a), il faut croire que les défenseurs de la légitimité et la légalité constitutionnelle émanant du suffrage exprimé par 54% des Ivoiriens en faveur de M. Ouattara Alassane ne baisseront pas la garde, car ces derniers continueront à porter une réponse aux Africains, aux intellectuels à la lisibilité grisée qui sont pour la plupart retranchés en Occident (la France pour la plupart encore) et qui s'efforcent de se prononcer sur une situation dont ils ne maîtrisent guère les détails les plus déterminants.
Avant-hier c'était Calixthe Béyala, Franco-camerounaise charriant beaucoup plus de zones d'ombre dans sa vie intellectuelle et sentimentale sur lesquelles elle devrait étayer les Africains qui s'immisçait dans la crise ivoirienne alors qu'elle n'en savait absolument rien. Elle ne ressasse que les arguments fort peu probants que les usurpateurs de la victoire de M. Alassane Ouattara utilisent sans convaincre les Ivoiriens dans un article où prétend que « Gbagbo n'est pas seul» contre tout le monde entier. Curieusement, ces mêmes arguments sont relayés et défendus dans certains cercles « intellectuels » camerounais qui devraient plutôt se préoccuper d'asseoir la démocratie chez eux au Cameroun en se débarrassant des autocrates et politiciens corrompus « élus » avec des scores soviétiques que de chercher à nuire à la démocratie exemplaire en naissance en Côte d'Ivoire. Après Béyala, c'est le tour d'un autre donneur de leçon d'origine camerounaise installé en France, Gaston Kelman, qui prétend lire l'avenir au Président élu de Côte d'Ivoire. Kelman pense que le futur de l'intellectuel africain se joue en Côte d'Ivoire. Dans une argumentation qui consiste à superposer l'à peu près discursif et l'intentionnalité superflue de Monenembo dans « L'ONU recolonise l'Afrique », article paru dans le journal français Le Monde, sur le tas de contrevérités et la mauvaise appréhension de la crise ivoirienne que Béyala donne à lire dans Jeune Afrique, Kelman croit que la Côte d'Ivoire est une affaire de tournage cinématographique où le collage des scènes fait la belle fiction.
Kelman écrit : « Alassane Ouattara risque de méditer toute sa vie cette citation (c'est-à-dire, « Je crains les Grecs, même quand ils font des offrandes). Trois cadeaux d'amis lui auront coûté une bonne part de l'opinion africaine, et peut-être plus?: le consensus de la communauté internationale, l'ultimatum de Sarkozy à Gbagbo, et la nomination comme Premier ministre de Soro, à qui peu d'Africains reconnaissent une once d'aptitude à ce poste et que beaucoup accusent d'avoir conduit le pays là où il est. Et l'on exhume Marcoussis et la France qui a mis au même niveau un quarteron de rebelles et un État. »
Il retourne et rend vils des éléments que non seulement le politologue avisé mais aussi l'Ivoirien vivant en Côte d'Ivoire et surtout celui qui a octroyé sa voix électorale à Ouattara qualifieront d'atouts politiques. La communauté internationale, que la Côte d'Ivoire a d'ailleurs invité de son propre chef afin de l'aider à trouver une voie de sortie de la crise à travers des élections propres et libres qui ont coûté plus de 300 milliards de FCFA, ne pouvait pas rester les bras croisés sans prendre position pour le peuple qui a fait un choix clair au soir du 28 novembre 2010. Ce choix est M. Ouattara, tel que l'attestent les données de la CEI qui est véritablement le seul organe habilité à donner des résultats électoraux que le Conseil constitutionnel proclame, ou rejette en réorganisant de nouvelles élections en 45 jours. Le consensus de la communauté internationale ne se substitue pas à l'exercice démocratique du citoyen ivoirien. Il faut rappeler à Kelman et aux autres intellectuels prompts à prendre parti pour les dictateurs que le taux de participation à l'élection présidentielle ivoirienne s'élève à plus 80% aussi bien au premier et qu'au deuxième tour. Ce n'est pas la communauté internationale qui a incité les Ivoiriens avides de changement à sortir pour marquer leur choix. Ce n'est pas non plus elle qui a voté à la place des Ivoiriens. La position commune de la communauté internationale résulte d'un constat que l'électeur lui a imposé à travers le choix clair d'un président autre que M. Gbagbo Laurent. Même si la communauté internationale est, à l'image de l'ONU, « un gros machin » comme le disait Charles de Gaulle, ou bien même une vue de l'esprit et/ou une tromperie derrière laquelle se cache les États forts du monde comme le pourrait penser Kelman et autres champions de lutte anti-impérialiste et anti-colonialiste, elle a bien daigné venir porter assistance à un peuple en désarroi et en détresse. Nous assumons cette présence étrangère, parce que nous l'avons induite.
Personne ne nous impose un démocrate comme le dit Monenembo pas plus que Gbagbo n'a pas gagné ces élections. Ce sont les Ivoiriens qui se sont imposés à M. Gbagbo en lui refusant leur confiance. (Monenembo même sait que sans la même communauté internationale, Dadis Camara serait là à narguer les Guinéens comme cela a été le cas avec plus de 40 ans de dictature).
Quant à la posture dite ultimative de Sarkozy, elle est en règle générale inappropriée parce que l'ultimatum du Président français vient de l'ancienne puissance coloniale qui a façonné toutes les conditions de subordination de notre continent aux côtés des autres puissances européennes. Toutefois, connaissant la carapace dure des autocrates et despotes africains, il faut lever le ton afin qu'ils comprennent leur vulnérabilité. Aussi, la Côte d'Ivoire est historiquement liée à la France si bien que les ennemis de l'impérialisme occidental comme M. Gbagbo ne peuvent pas se passer d'elle quand la coopération l'arrange. Le candidat malheureux aux élections de novembre 2010 invoquait l'accord de défense entre la Cote d'Ivoire et la France quand les mutins mués en Forces nouvelles l'avaient attaqué au mois de septembre 2002. C'est dire qu'il y a une légion de faux courageux et combattants anti-(néo-)coloniaux. Le ton de Sarkozy s'inscrit dans une logique de négation des faveurs auxquelles s'attendrait celui qui compte usurper le pouvoir en Cote d'Ivoire.
Enfin, M. Soro Kigbafori Guillaume est un ex-chef rebelle; c'est secret de polichinelle. Gbagbo Ehivet Simone et les siens veulent qu'on croie que M. Soro et ses rebelles sont des sangsues parce qu'ayant bu du sang des Ivoriens au Nord du pays où ils se sont rabattus après avoir échoué à prendre la ville d'Abidjan. N'empêche que M. Gbagbo, suite à l'accord politique signé par lui et Soro, ait fait du dernier son Premier ministre jusqu'au 5 décembre où ce dernier refusa de le suivre dans sa forfaiture. Reconduire le Premier ministre démissionnaire de Gbagbo n'est en rien un péché politique.
C'est une cooptation de compétence qui ne se mesure pas par l'âge et la petite histoire que l'on pourrait charrier. Même si on n'aime pas le lièvre, il faut admettre qu'il court plus vite, dit un adage africain. M. Gbagbo a donné dans l'« enfarinade », entendez-là la roublardise, le non respect de la parole donnée, le parjure et la rétraction etc. dans le français ivoirien. M. Soro est le seul, jusque-là, à avoir pu le mettre devant ses responsabilités. Le RHDP assume pleinement le choix de M. Ouattara qui a porté son étendard pendant le second tour des élections.
Que l'intellectuel africain perçoive un sujet à dissertation ou à thèse dans la crise ivoirienne est bien normale car montrant combien la Côte d'Ivoire compte pour ses pays frères africains. Mais lorsque l'intellectuel veut transformer le bonheur des Ivoiriens (le changement politique que représente l'élection de M. Ouattara) en malheur exploitable dans le cadre de ses réflexions en vue d'une quelconque visibilité. Les intellectuels africains doivent nous laisser construire notre démocratie avec le lot de soubresauts qui accompagnent une telle démarche. Le problème de vocité que pose Kelman en écrivant « L'Africain est de plus en plus convaincu que c'est à lui de s'exprimer?; que lorsque sa voix se fera audible, alors deviendra possible la fraternité de la communauté internationale », ne se pose pas en Cote d'Ivoire. L'Ivoirien détient et manie sa voix comme il veut; il l'a démontré en la partageant entre MM. Ouattara et Gbagbo. Avant les élections, n'eût été la fausse note que constitue l'«ivoirité» (notion que Gbagbo a savamment exploitée) dans l'arène politique ivoirienne, la Côte d'Ivoire aurait continué à être un pont de fraternité non seulement avec la sous-région ouest-africaine en particulier et l'Afrique en général, mais aussi avec le monde entier surtout en cette ère de mondialisation. C'est dire que la prise de la parole est effective en Cote d'Ivoire. Il appartient aux intellectuels africains médiocrement informés sur la Cote d'Ivoire de reconnaître que l'Histoire se fait dans ce pays avec cette crise dont ils tirent une dividende intellectuelle, de respecter le choix du peuple souverain de Cote d'Ivoire tel que proclamé par la CEI, de ne pas croire que l'ONU nous recolonise quand nous l'avons pleinement invitée chez nous. Ce que les intellectuels africains se doivent de faire, c'est bien de créer des conditions de démocratisation dans leur propre pays avant de lancer une bataille d'émancipation africain, qui loin de leur portée. Les Ivoiriens ont montré qu'ils avaient une voix; ils l'ont utilisée contre celui qui est la source de leur appauvrissement, du fait qu'ils soient aujourd'hui la risée de la sous-région et de toute l'Afrique.
Konaté Ahmadou Gbanang
Ahmadou-Gbanang@yahoo.com
Avant-hier c'était Calixthe Béyala, Franco-camerounaise charriant beaucoup plus de zones d'ombre dans sa vie intellectuelle et sentimentale sur lesquelles elle devrait étayer les Africains qui s'immisçait dans la crise ivoirienne alors qu'elle n'en savait absolument rien. Elle ne ressasse que les arguments fort peu probants que les usurpateurs de la victoire de M. Alassane Ouattara utilisent sans convaincre les Ivoiriens dans un article où prétend que « Gbagbo n'est pas seul» contre tout le monde entier. Curieusement, ces mêmes arguments sont relayés et défendus dans certains cercles « intellectuels » camerounais qui devraient plutôt se préoccuper d'asseoir la démocratie chez eux au Cameroun en se débarrassant des autocrates et politiciens corrompus « élus » avec des scores soviétiques que de chercher à nuire à la démocratie exemplaire en naissance en Côte d'Ivoire. Après Béyala, c'est le tour d'un autre donneur de leçon d'origine camerounaise installé en France, Gaston Kelman, qui prétend lire l'avenir au Président élu de Côte d'Ivoire. Kelman pense que le futur de l'intellectuel africain se joue en Côte d'Ivoire. Dans une argumentation qui consiste à superposer l'à peu près discursif et l'intentionnalité superflue de Monenembo dans « L'ONU recolonise l'Afrique », article paru dans le journal français Le Monde, sur le tas de contrevérités et la mauvaise appréhension de la crise ivoirienne que Béyala donne à lire dans Jeune Afrique, Kelman croit que la Côte d'Ivoire est une affaire de tournage cinématographique où le collage des scènes fait la belle fiction.
Kelman écrit : « Alassane Ouattara risque de méditer toute sa vie cette citation (c'est-à-dire, « Je crains les Grecs, même quand ils font des offrandes). Trois cadeaux d'amis lui auront coûté une bonne part de l'opinion africaine, et peut-être plus?: le consensus de la communauté internationale, l'ultimatum de Sarkozy à Gbagbo, et la nomination comme Premier ministre de Soro, à qui peu d'Africains reconnaissent une once d'aptitude à ce poste et que beaucoup accusent d'avoir conduit le pays là où il est. Et l'on exhume Marcoussis et la France qui a mis au même niveau un quarteron de rebelles et un État. »
Il retourne et rend vils des éléments que non seulement le politologue avisé mais aussi l'Ivoirien vivant en Côte d'Ivoire et surtout celui qui a octroyé sa voix électorale à Ouattara qualifieront d'atouts politiques. La communauté internationale, que la Côte d'Ivoire a d'ailleurs invité de son propre chef afin de l'aider à trouver une voie de sortie de la crise à travers des élections propres et libres qui ont coûté plus de 300 milliards de FCFA, ne pouvait pas rester les bras croisés sans prendre position pour le peuple qui a fait un choix clair au soir du 28 novembre 2010. Ce choix est M. Ouattara, tel que l'attestent les données de la CEI qui est véritablement le seul organe habilité à donner des résultats électoraux que le Conseil constitutionnel proclame, ou rejette en réorganisant de nouvelles élections en 45 jours. Le consensus de la communauté internationale ne se substitue pas à l'exercice démocratique du citoyen ivoirien. Il faut rappeler à Kelman et aux autres intellectuels prompts à prendre parti pour les dictateurs que le taux de participation à l'élection présidentielle ivoirienne s'élève à plus 80% aussi bien au premier et qu'au deuxième tour. Ce n'est pas la communauté internationale qui a incité les Ivoiriens avides de changement à sortir pour marquer leur choix. Ce n'est pas non plus elle qui a voté à la place des Ivoiriens. La position commune de la communauté internationale résulte d'un constat que l'électeur lui a imposé à travers le choix clair d'un président autre que M. Gbagbo Laurent. Même si la communauté internationale est, à l'image de l'ONU, « un gros machin » comme le disait Charles de Gaulle, ou bien même une vue de l'esprit et/ou une tromperie derrière laquelle se cache les États forts du monde comme le pourrait penser Kelman et autres champions de lutte anti-impérialiste et anti-colonialiste, elle a bien daigné venir porter assistance à un peuple en désarroi et en détresse. Nous assumons cette présence étrangère, parce que nous l'avons induite.
Personne ne nous impose un démocrate comme le dit Monenembo pas plus que Gbagbo n'a pas gagné ces élections. Ce sont les Ivoiriens qui se sont imposés à M. Gbagbo en lui refusant leur confiance. (Monenembo même sait que sans la même communauté internationale, Dadis Camara serait là à narguer les Guinéens comme cela a été le cas avec plus de 40 ans de dictature).
Quant à la posture dite ultimative de Sarkozy, elle est en règle générale inappropriée parce que l'ultimatum du Président français vient de l'ancienne puissance coloniale qui a façonné toutes les conditions de subordination de notre continent aux côtés des autres puissances européennes. Toutefois, connaissant la carapace dure des autocrates et despotes africains, il faut lever le ton afin qu'ils comprennent leur vulnérabilité. Aussi, la Côte d'Ivoire est historiquement liée à la France si bien que les ennemis de l'impérialisme occidental comme M. Gbagbo ne peuvent pas se passer d'elle quand la coopération l'arrange. Le candidat malheureux aux élections de novembre 2010 invoquait l'accord de défense entre la Cote d'Ivoire et la France quand les mutins mués en Forces nouvelles l'avaient attaqué au mois de septembre 2002. C'est dire qu'il y a une légion de faux courageux et combattants anti-(néo-)coloniaux. Le ton de Sarkozy s'inscrit dans une logique de négation des faveurs auxquelles s'attendrait celui qui compte usurper le pouvoir en Cote d'Ivoire.
Enfin, M. Soro Kigbafori Guillaume est un ex-chef rebelle; c'est secret de polichinelle. Gbagbo Ehivet Simone et les siens veulent qu'on croie que M. Soro et ses rebelles sont des sangsues parce qu'ayant bu du sang des Ivoriens au Nord du pays où ils se sont rabattus après avoir échoué à prendre la ville d'Abidjan. N'empêche que M. Gbagbo, suite à l'accord politique signé par lui et Soro, ait fait du dernier son Premier ministre jusqu'au 5 décembre où ce dernier refusa de le suivre dans sa forfaiture. Reconduire le Premier ministre démissionnaire de Gbagbo n'est en rien un péché politique.
C'est une cooptation de compétence qui ne se mesure pas par l'âge et la petite histoire que l'on pourrait charrier. Même si on n'aime pas le lièvre, il faut admettre qu'il court plus vite, dit un adage africain. M. Gbagbo a donné dans l'« enfarinade », entendez-là la roublardise, le non respect de la parole donnée, le parjure et la rétraction etc. dans le français ivoirien. M. Soro est le seul, jusque-là, à avoir pu le mettre devant ses responsabilités. Le RHDP assume pleinement le choix de M. Ouattara qui a porté son étendard pendant le second tour des élections.
Que l'intellectuel africain perçoive un sujet à dissertation ou à thèse dans la crise ivoirienne est bien normale car montrant combien la Côte d'Ivoire compte pour ses pays frères africains. Mais lorsque l'intellectuel veut transformer le bonheur des Ivoiriens (le changement politique que représente l'élection de M. Ouattara) en malheur exploitable dans le cadre de ses réflexions en vue d'une quelconque visibilité. Les intellectuels africains doivent nous laisser construire notre démocratie avec le lot de soubresauts qui accompagnent une telle démarche. Le problème de vocité que pose Kelman en écrivant « L'Africain est de plus en plus convaincu que c'est à lui de s'exprimer?; que lorsque sa voix se fera audible, alors deviendra possible la fraternité de la communauté internationale », ne se pose pas en Cote d'Ivoire. L'Ivoirien détient et manie sa voix comme il veut; il l'a démontré en la partageant entre MM. Ouattara et Gbagbo. Avant les élections, n'eût été la fausse note que constitue l'«ivoirité» (notion que Gbagbo a savamment exploitée) dans l'arène politique ivoirienne, la Côte d'Ivoire aurait continué à être un pont de fraternité non seulement avec la sous-région ouest-africaine en particulier et l'Afrique en général, mais aussi avec le monde entier surtout en cette ère de mondialisation. C'est dire que la prise de la parole est effective en Cote d'Ivoire. Il appartient aux intellectuels africains médiocrement informés sur la Cote d'Ivoire de reconnaître que l'Histoire se fait dans ce pays avec cette crise dont ils tirent une dividende intellectuelle, de respecter le choix du peuple souverain de Cote d'Ivoire tel que proclamé par la CEI, de ne pas croire que l'ONU nous recolonise quand nous l'avons pleinement invitée chez nous. Ce que les intellectuels africains se doivent de faire, c'est bien de créer des conditions de démocratisation dans leur propre pays avant de lancer une bataille d'émancipation africain, qui loin de leur portée. Les Ivoiriens ont montré qu'ils avaient une voix; ils l'ont utilisée contre celui qui est la source de leur appauvrissement, du fait qu'ils soient aujourd'hui la risée de la sous-région et de toute l'Afrique.
Konaté Ahmadou Gbanang
Ahmadou-Gbanang@yahoo.com