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GERVAIS

Braqueur éhonté

 

 

75 jours après avoir braqué les résultats de la présidentielle du 28 novembre, le fils du sergent-chef vient d'inscrire son nom patronymique qu'il vient de déshonorer par son hold-up perpétré contre la Bceao, sur la liste des vulgaires délinquants primaires. Agissant comme un piètre pickpocket, l'homme s'est comporté comme un toxicomane en manque de dose quotidienne. Absolument. D'aussi loin que l'on remonte, jamais un ex-Chef d'Etat n'a autant fait parlé de lui aussi négativement. Pire, tout le monde entier n'a jamais autant fait chorus sur les dénonciations et l'entêtement insensé découlant de l'orgueil de celui que les sanctions économiques et financières de l'Union Européenne ont tellement secoué que pour faire face, le fils de Koudou Zêpê s'est résolu à piller et dévaliser les banques. Pour parvenir à maintenir un train de vie auquel il a pris goût à force de fréquenter les milieux classe de par sa haute charge qu'il a usurpée, cela nécessite de gros et très gros moyens. Ajouté à cela, le recrutement de mercenaires et autres chiens voire fous de guerre, la solution ne pouvait qu'être que ce grand banditisme. Après avoir dévergondé les minettes qu'ils appâtent en sponsorisant des concours de beauté, comment pouvoir continuer sans argent? Surtout que les récompenses à ces concours de beauté frôlent toujours le million de francs. Même s’il faut admettre que certains concessionnaires mettent la main à la poche. Comment comprendre que pendant que le fils du sergent-chef aidé de sa Jézabel met la Côte d’Ivoire dont ils se soucient peu à feu et à sang, certaines émissions de télé-réalité sont réalisées avec des moyens colossaux pour faire croire que tout va pour le mieux. La solution se trouve bien évidemment dans le pillage des banques puisque les mercenaires recrutés pour tuer les Ivoiriens et faire croire à une velléité de guerre civile reviennent très cher au couple infernal.  L’argent, nul ne l’ignore, est considéré comme le nerf de la guerre. Or le fils du sergent-chef n’est pas homme à partager sa fortune personnelle dont il s’est assuré avec les caisses de l’Etat à travers le budget de souveraineté. Un budget qui n’a de souverain que le vocable dont il est affublé. Sinon comment comprendre qu’au lieu de servir à donner une souveraineté au chef de l’Etat qui en jouit, ce dernier soit obligé de se jeter pieds et poings liés aux multinationales ? Comme dirait les jeunes apprentis de gbakas : ‘‘ni itésé, ibé boyé’’ (ndlr si tu n’en es pas capable, cède la place en malinké). Les Ivoiriens ne veulent pas d’un braqueur éhonté comme président. C’est la raison pour laquelle, ils ont choisi Alassane Ouattara. A demain !

Tag(s) : #Sur La Balance (Edito)
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