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Les circonstances dans lesquelles cette femme dépourvue de moyens à créé cet orphelinat tient vraiment plus du miracle que de sa simple volonté. 

Elle continue cependant de se battre pour subvenir aux besoins de ses enfants. Aussi, pour nous imprégner des réalités, avons-nous fait une incursion dans le quotidien de l’orphelinat baptisé ‘ONG KOUYOUÉ’. Koussou Lobloh Simone nous édifie. ​​​
    
Bonjour maman, voudriez-vous, vous présenter aux lecteurs s'il vous plaît ?

Je m’appelle Koussou Lobloh Simone. Je suis la fondatrice de l‘ONG KOUYOUÉ (Ndlr  qui signifie en patois et langue ‘Dida’ ‘Les orphelins’.

Qu’est-ce qui vous a motivé à la créer et depuis quand existe-t-elle ? Faites-nous en l'historique ! 

D’abord, je rends gloire à Dieu. Car, c’est sous Son contrôle que je vous exposerai l’historique de ce domaine familial. En effet, j’étais gravement malade. Et pendant deux ans de maladie et de souffrance, j’ai été quasiment abandonné à mon sort. Tous, me lorgnaient et me considéraient comme un cadavre. Dans mon sommeil, je voyais des gens courir de partout. Malgré mon état, clopin-clopant, je me suis mise à courir aussi. Chemin faisant, j’entendais des voix qui disaient : « sauve-nous car nous n’avons personne pour nous sortir de là». 
Certains qui n’éprouvaient aucune pitié à leur égard, passaient leur chemin. Sensible aux cris de ces ‘opprimés’, malgré mon état, j’ai alors marqué un arrêt. Lorsque je me suis retournée, j'ai été surprise d’apercevoir … des personnes vivant avec des handicaps et des petits enfants s’exprimer : « nous n’avons personne. Nous sommes des orphelins abandonnés sur la paille. De grâce, viens nous sauver’. Malgré mon état, j’ai décidé volontiers de voler à leur secours. Comme s’il s’agissait des enfants qui se trouvaient sous le joug de maman Marie, donc  j’ai commencé à courir avec eux, comme si de rien était. Après avoir parcouru une longue distance, j’ai croisé un individu sur mon chemin, me disant ceci : ‘ces personnes avec qui tu te trouves seule, sont tes semblables et tu devras toujours les aider’. 

Après cette phrase, l’homme me montra deux endroits distincts. D’un côté, se trouvaient des personnes en souffrance. Et de l’autre, d’autres qui ne manifestaient que de la joie. C’est comme s’ils se trouvaient au paradis. Après m’avoir indiqué ces deux endroits, l’individu en question me dira en substance : ‘ ton jour n’est pas encore arrivé. Tu dois retourner pour aller faire l’œuvre que tu as à réaliser’. Par la suite, il me montra des enfants abandonnés : ‘ vas-y et prends bien soins de mes brebis dont je te confie la garde’ me dira-t-il. Pour échapper aux pièges que semeraient des ennemis, l’homme m’a montré un autre chemin que je devrais emprunter pour retourner. C’est par la suite que je me suis réveillée de mon profond sommeil. A l’étonnement de tous, peu après, j’ai recouvré la santé. 

Comment aviez-vous réussi à adopter ces enfants ?

« C’est en 2020, lors d'un de mes séjours à Man que tout est parti.  J'ai découvert les corps de plusieurs femmes massacrées. Ces mères l'auraient été pendant qu'elles donnaient à téter à leurs enfants.  Consciente de ce qui mavait été révélé, j'ai alors décidé ainsi de prendre en charge certains enfants dont les parents ont été tués et plusieurs veuves également.  Sous la protection de l’Esprit Saint, j’ai réussi, depuis Man, à les convoyer auprès de moi ici, à Divo. En ce moment, j’habitais le quartier ‘Plateau’. Je cultivais le manioc. Je vendais de l’Attiéké puis je faisais le commerce de friperie. Par la grâce de Dieu, je réussissais à m’occuper sainement d’eux. Des gens se moquaient de moi en me disant ceci : ‘au lieu de chercher à t’occuper de tes enfants avec le peu que tu gagnes, tu ne fais que jeter l’argent par la fenêtre’. Jamais ! je n’ai considéré leurs propos. Même les plus malsains à mon égard. Suite à un communiqué que j’ai eu à faire par le biais des autorités locales, certaines familles venaient récupérer leurs parents chez moi. Par contre, les plus petits dont les parents ne vivent plus, sont depuis lors, restés sous ma responsabilité, sous ma garde.  Avec la bénédiction du Tout Puissant, je les ai tous inscrits à l’école. Je les nourris avec le peu que je gagne. A chaque fois qu’il s’agit de faire leurs extraits de naissance, je me confie aussitôt aux juges qui ont toujours eu une attention particulière à ma requête. Pour m’avoir assigné cette mission, des gens voyaient en moi comme quelqu’un de riche. Ainsi, pendant que mes enfants et moi étions endormis, des individus mal intentionnés sont venus nous attaquer. Après avoir fracturé la porte d’entrée pour avoir accès à l’intérieur, ils m’exigeaient de leur donner de l’argent. Et pourtant, je n’avais rien. N’ayant rien trouvé dans leur fouille, ils s'en sont pris à moi en m’assenant un coup de couteau sous mon sein. Sans aucune pitié, ils ont emporté tous les sacs de riz, savons et mes pagnes, à bord d'un corbillard. C’était vraiment un coup dur pour mes enfants et moi. Je n’arrivais pratiquement plus à joindre les deux bouts. Au point où je n’arrivais plus à payer mon loyer (une maison de trois chambres salon) qui coûtait 20 000 FCFA. Après trois mois de loyers impayés, le propriétaire de la maison M. Octavio Gouga m'a donné un ultimatum de trois jours pour libérer sa maison. Que pouvais-je faire ? Totalement déboussolée, Dieu exauçera ma prière en m'envoyant son fils. M. Soubli Franc qui, volontiers a décidé de me construire un toit. A savoir, une maison de 4 chambres. (Ndkr Toute triste, maman Simone fond en larmes). Ainsi, si mes enfants et moi sommes aujourd’hui à l'abri de la pluie et des intempéries, c’est bien grâce à M. Soubli Franck. Un homme plein d’humanité. J’avais dix lots mais à chaque fois que besoin se faisait sentir, je les liquidais. Juste, pour être aux petits soins de mes enfants et autres. C’est sur le tout dernier terrain qui me restait que l’homme généreux m’a bâti cette maison que vous voyez. Par votre canal, mes enfants et moi continuons de remercier notre bienfaiteur Soubli Franck. Avec mes moyens, mes enfants et moi vivons sous la protection de Dieu vivant. Parmi ceux-ci, se trouvent des écoliers et des collégiennes. D’autre sont aujourd’hui à l’université. 

Quelles sont vos préoccupations. Les autorités locales vous épaulent souvent? Est-ce que vous recevez une subvention de la mairie ? 

Mes préoccupations sont énormes. Pour améliorer notre condition de vie précaire et surtout pour le bien et le mieux-être de tous ces enfants, nous implorons la charité généreuse de la Première dame Dominique Ouattara qui, d’un cœur compatissant et sensible aux déshérités, à nous assister de ses aumônes. J’implore l’aide des uns et des autres surtout la charité du ministre Amédée Kouakou afin de nous octroyer des compteurs: CIE et de SODECI. Je vis sous la tutelle de Dieu avec mes enfants. Ils sont d’origines différentes. En leur sein, se trouvent également des enfants dont les mamans sont des malades mentales. Tous, ont grandi ensemble. A tel enseigne qu’ils parlent le Dida. Tous, se reconnaissent en moi comme étant leur maman. Un père à tout faire. Comme un aveugle qui a perdu son bâton, je continue de prier, de supplier des personnes de bonne volonté afin de nous prêter main-forte pour l’amélioration de nos  conditions de vie sociale et scolaire de  mes enfants dont l’âge varie entre 2 et 17 ans. Que deviendront-ils si, je ne suis plus de ce monde? ( des larmes perlant sur sa joue). 


Nesmon De Killer

Billet

Les Premières Dames Dominique Ouattara et Henri Konan Bédié interpellées. 

En tout état de cause, pour garantir un avenir radieux à ces enfants, les services les plus nantis tels que la fondation ‘’Children of Africa’’ de Maman Dominique Ouattara et celle de ‘’Servir’’ de Maman Henriette Bédié sont attendues. Elargir son champ d’action suite à une bienveillance active à travers l’intérieur du pays pour aider voire secourir et soulager les plus nécessiteux, serait encore mieux. Dame Koussou Lobloh Simone, la maman poule semble être à bout de souffle, l’on saura compter sur la générosité et les faveurs de ces deux femmes des plus grandes organisations de Côte d'Ivoire. 
« Je vous encourage à penser aux plus nécessiteux et à donner du temps à ceux qui en ont besoin » exprimait la première dame.
Vivement touchée et affectée, Il est probable que Madame Dominique Ouattara, Présidente de la Fondation Children Of Africa, femme au cœur d’or subviendra aux besoins impérieux de l’orphelinat ‘KOUYOUÉ’ de maman Simone. Afin de voler au secours des orphelins et démunis, l’indulgence de la 1ère Dame est urgemment souhaitée 

Nesmon De Killer 

Les Premières Dames Ado et HKB sont interpellées.
Les Premières Dames Ado et HKB sont interpellées.
Les Premières Dames Ado et HKB sont interpellées.

Les Premières Dames Ado et HKB sont interpellées.

Tag(s) : #Grandes Interviews
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