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Le fruit de la souffrance, c’est la sagesse. La tenue des élections présidentielles semble inéluctable cette fois-ci. Au regard de la campagne du candidat Gbagbo qui fait feu de tout bois. Promettant comme à son habitude, monts et merveilles à tous ceux qui le croient encore capable de le tenir. Sans toutefois oublier, pour les sceptiques, d’accueillir ces promesses par une moue dubitative. Au regard d’autres profusions de promesses sans aucun début de réalisation  dans leurs régions respectives voici maintenant plus de huit ans.  Cela est symptomatique de tous les candidats qui n’ont absolument rien à proposer si ce n’est l’illusion de vivre une vie décente alors que les Ivoiriens vivotent au lieu de vivre comme les y a habitués le père de la Nation et ensuite Henri Konan Bédié. Dans l’imagerie populaire, la Côte d’Ivoire n’est plus à l’image de ce que Bédié et Houphouët-Boigny ont laissée aux Ivoiriens. En effet, des catastrophes voulues et planifiées sont depuis l’avènement des refondateurs, le lot des fils de ce pays qui se demandent si les pontes du régime FPI n’ont pas  une pierre à la place du cœur. Car comment comprendre que des gens se prétendant d’obédience socialiste traquent l’homme qui doit être par essence, leur matière première ? Il y a de quoi s’interroger quand on sait que pendant les années de braise, ces mêmes personnes qui se sont spécialisées dans la défense des intérêts des Ivoiriens. Aujourd’hui, toute la Côte d’Ivoire sait que les refondateurs ne sont pas plus socialistes qu’un chauve avec des cheveux. Aussi, les Ivoiriens attendent d’être sauvés par Henri Konan Bédié qui les sauvera de ces dix ans de galère. Néanmoins, une lueur d’espoir point à l’horizon qui se matérialisera le 31 octobre par la tenue des présidentielles pour bouter hors du pouvoir Laurent Gbagbo. Mais les Ivoiriens, les vrais, ceux qui pensent à la Côte d’Ivoire sans arrière-pensées pécuniaires peuvent se réjouir car le fruit de la souffrance, c’est la sagesse. Ainsi, au sortir de ces dix ans de cauchemar FPI qui sera alors de sinistre mémoire, les Ivoiriens auront plus d’affection, plus de compassion pour leurs compatriotes. Dans ce pays dont le père de la Nation voulait en faire une Nation. Oui, souffrez encore un peu pour exploser de joie le 31 et vivre de nouveau au lieu de végéter.

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