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Les ‘‘Badjan’’ (appelés aussi ‘‘rapides’’ depuis les années 60) sont des véhicule qui datent du début des années 1970 en Côte d’Ivoire. Ces véhicules sont dotés de 4 roues et servent, pour la plupart, de moyens de transport. Le constat, c’est que même jusqu’en cette année 2016, ces engins sont toujours en circulation dans plusieurs villes et localités de la Côte d’Ivoire.
Ces véhicules sont pour la plupart rouillés, perforés, recollés, sans freins, sans phares, sans visite technique, sans papiers; bref ce sont de bons engins à bord desquels la destination dépend de la seule miséricorde de Dieu et qui s’enlisent difficilement dans la boue.
Mais une chose encore étonnante, c’est que les "Badjan" desservent toujours certains quartiers d'Abidjan comme Adjamé, Attecoubé, Abobo et même présent dans des quartiers chics comme Riviera Anono et Bonoumin.
Paul Ouattara, usager de ‘‘Badjan’’, trouve que : « C’est plus pratique et résistant. Ce genre de véhicule va avec l’état des routes et pistes. Prier pour que le parc soit renouvelé .Très rarement on enregistre des accidents dus â cette marque! »
Cependant, ce type de transport n’est pas apprécié par tout le monde. Tel Mondesir Guei qui affirme que : « Ces véhicules ne sont dotés d’aucune commodité et une forte chaleur se fait sentir une fois à l’intérieur. Je les évite au maximum ».
Quant Francisca Ahoua souligne : « Que ce type de véhicule a été conçu pour nous les pays africains vue nos états de route et pistes dans nos villes intérieures. C’est un bijou en or. Venez voir chez nous a Didiévi c’est le moyen de transport le plus utilisé pour se déplacer d’une ville à une autre. C’est qu’on emprunte pour se rendre sur Bouaké. C’est une merveille pour nous les noirs ».
Les "Badjan", comme on les appelle, restent jusqu'en cette année 2016 encore, "le roi des routes boueuses" dans les zones forestières de Côte d'Ivoire.
Josué KOFFI
