« Il me faut un disque d’Or… » ! C’est le souhait le plus ardent d’Affou Kéita. Un souhait qui intervient au moment où Roseline Layo, qu’elle accuse de l’avoir plagiée, reçoit devant tout le monde, une récompense, et non des moindres : Un Disque d’Or.
La réaction d’Affou, à y voir de près, semble quelque peu friser la jalousie, quand bien même, elle apparaît normale, sous un autre angle. Puisque l’ambition est un sentiment, un souhait, une volonté d’atteindre un but. A travers ses propos, on a l’impression qu’elle sous-estime ce trophée. En se disant, de façon voilée que si Roseline Layo, a eu ce trophée, elle Affou, qui se dit « tenir le flambeau de la musique mandingue en Côte d’Ivoire », peut aussi le remporter. Car, ajoute-t-elle, « J’ai eu de nombreux Trophées dans ma carrière. Mais, il me faut un disque d’or pour couronner toute ma carrière. Je rêve donc d’avoir un disque d’or. » Oubliant qu’un « Disque d’or » ne s’achète pas au marché d’Adjamé. Et qu’on ne décerne pas aussi un « Disque d’Or » à tout bout de champ, et à n’importe qui, dans le milieu du Show-biz, sans que celui-ci ou celle-ci, ait prouvé, qu’il ou, qu’elle a du génie dans son travail. La réaction d’Affou Kéita, semble quelque peu maladroite et entachée d’un sentiment de dédain. On pourrait même dire, qu’elle ferait, sans doute, des moues dédaigneuses, face à cette distinction méritée de Roseline Layo. Sinon, comment, peut-on réagir de la sorte ? « Il me faut un Disque d’or… » ! Les propos d’Affou Kéita, quoi qu’exprimant, a priori, une ambition normale, sont susceptibles de soulever des questions, voire, créer un débat à n’en plus finir.
Que le staff d’Affou essaie de la contenir. Pour ne plus qu’elle fasse des sorties de ce genre, qui peuvent ternir l’image de sa carrière de chanteuse de la musique mandingue, dont elle se réclame être la patronne en Côte d’Ivoire.
Par JUSTIN KASSY
Billet: Affou doit féliciter Roselyne Layo
Affoué Kéita a encore raté une occasion en Or (comme le Disque d’Or Roselyne), de se taire tant elle est coutumière du fait. Il y à peine un an, c’est à Didier Drogba qu’elle s’en prenait. Lui en voulant de ne pas distribuer son argent aux artistes et aux Ivoiriens. Aujourd’hui, c’est à Roselyne Layo, que nous ne connaissons pas, qu’elle s’attaque. D’abord en sautant sur une petite strophe musicale qu’elle lui reproche d’avoir plagiée. D’une honnêteté intellectuelle irréprochable, Roselyne Layo reconnaît son tort et s’en excuse publiquement. Aujourd’hui, Roselyne Layi est Disque d’Or. Et plutôt que d’être fière que la petite sœur ou la bonne petite arrive à un tel niveau, c’est une jalousie mêlée de dévalorisation voire de dénigrement qui anime Affou Kéita. Roselyne a plagié Affou mais a fait d’elle une référence. Faux ?
Comme vous le dites si bien ‘‘aimons-nous vivants’’.
Gervais Djidji
gervdji@yahoo.fr