Les résultats de la présidentielle braqués par Yao-N’Dré et attribués frauduleusement mais avec un vernis officiel par le président du Conseil Constitutionnel au fils du sergent-chef lui donnent le droit (usurpé) de se proclamer président de la République. Au même titre que le Président élu démocratiquement avec l’onction du peuple. Un peuple qui comprend difficilement la trop grande concession faite par le Président Alassane Ouattara au fils du sergent-chef qui crâne comme s’il n’y avait personne en face, jouant au ‘‘woody’’, alors qu’en catimini, son clan et son harem s’apprête à mettre les voiles. Pour nombre de militants, comme le président du Mouvement des Houphouetistes pour la Paix, Kouakou Marcel, le fils du sergent-chef doit reconnaître sa défaite, se départir de sa logique de guerre puis s’en aller tranquillement sans orgueil aucun. Les militants RHDP ne veulent plus voir le fils de Koudou Zêpê parader à la télévision ivoirienne qui ne diffuse que des feuilletons Gbagbo de mauvais goût comme les navets servis dans les salles de cinéma de seconde zone. Si parmi ces militants, certains adhèrent à l’option diplomatique qui donne des résultats probants et suffit à les contenter, d’autres ne comprennent pas toutes ces arguties qui donnent le temps au fils du sergent-chef de pérorer à la télévision en gagnant du temps. Pour eux : ‘‘votre diplomatie-là prend trop de temps. Et pendant ce temps, le bonhomme (ndlr le fils du sergent-chef) intoxique nos frères grâce à ‘’sa’’ télé et continue de les massacrer. Ça suffit maintenant ! Ne le laissez pas au pouvoir. Boutez-le dehors, quels que soient les moyens. Que dieu nous le pardonne mais la colère commence a faire place a la haine.que cet homme s’en aille, il a beaucoup de moyens. Et si vous le laissez là sans le chasser, il peut résister et réussir à tuer tout le monde. Chassez-le de là avant qu’il ne tue tout le monde. Il n’a rien à perdre.’’. A la lecture de ces réactions reçues au quotidien par votre obligé, il faut comprendre l’impatience des militants RHDP pour qui le fils du sergent-chef doit partir maintenant. De gré ou de force. Parce que pour eux, ‘‘ça a trop duré’’.
A demain !