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SEM Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d'Ivoire et Ministre de la Défense
L'accession du candidat RHDP, Alassane Ouattara, aux dernières élections présidentielles de novembre 2010 de trsite mémoire, est contestée par une partie de l'opposition dont le FPI (Front Populaire Ivoirien). Cette formation politique ne s'en cache pas et le dit. C'est même une lapalissade d'en parler tant ses dirigeants tiennent des discours qui tendent à toujours minimiser les actions même de haute portée du Chef de l'Etat ivoirien. Dont ils n'acceptent toujours pas l'accession au pouvoir. Aujourd'hui, les attaques des commissariats et les actes de déstabilisation posées par des gens armés et que le gouvernement attribue aux forces para-militaires pro-Gbagbo relancent le problème de la confiance. Pour certaines personnes encore sous le coup de la frayeur des attaques meurtrières du commissariat du 17e arrondissement de Yopougon et du camp d'Akouédo et maintenant de Dabou et Jacqueville, ces assauts répétés vont donner un coup de frein au dialogue républicain. En effet, lorsque la direction intérimaire du FPI se sent concernée par les accusations du ministre de l'Intérieur, elle ne peut que réagir même si la nuance est claire quand l'on indexe les forces et les milices pro-Gbagbo. Toujours est-il que l'on parle de l'ex-Chef d'Etat en qui nombre de militants se reconnaissent et souhaitent leretour au pays. Irrités et surtout très en colère contre le pouvoir qui a autorisé son transfert à la Haye. Les militants du FPI qui croient encore dur comme fer que les présidentielles ont été remportées par leur champion n'en démordront pas. Même si dans la réalité, il n'est plus permis de rêver à un éventuel retour de ce dernier à la tête du pays, en l'état actuel des choses. Tout simplement parce qu'il est maintenu dans les liens de la détention et quil n'est même pas encore jugé. C'est justement parce qu'il n'est pas encore jugé que l'on voit toutes sortes d'opportunistes surgir subitement de l'ombre. C'est là que les sécurocrates du pouvoir devront faire preuve de plus de vigilance voire de fermeté. Car il est impensable que la poudrière du camp d'Akouédo puisse être une passoire alors qu'elle est censée être sous haute protection quotdienne. Le limogeage des responsables en charge du camp a-t-il changé quelque chose? La preuve, quelques jours après leur limogeage, les coups de feu ont repris de plus belle à Dabou. Est-ce Ouattara que ces saasaillants ne veulent plus voir au pouvoir? Si oui, une question reste posée: la Côte d'Ivoire va-t-elle vivre et perdurer dans la violence tout le reste du temps qui reste à vivre? Assassiner les militaires est-elle une solution pour la survie des Ivoiriens qui ne demandent qu'à vivre paisiblement, préoccupés qu'ils sont par la vie chère? Tuer des pauvres civils va-t-il apporter la paix dans ce pays déjà miné par la misère ambiante que les uns et les autres n'ayant pas bien appréhendé le PPTE croyaient être au bout de leurs souffrances quotidiennes? Aujourd'hui, Alassane Ouattara est au pouvoir. Pour l'en éjecter, il existe qu'une seule voie: celle des urnes. Car la violence appelle la riposte et de riposte en riposte les populations ivoiriennes n'auront pas fini de devenir des réfugiés dans leur propre pays. Qui en veut donc à Alassane Ouattara au point d'assassiner les FRCI que certains donnent pour dozos? La Côte d'Ivoire est un pays trop sérieux pour que des quidam jouent avec la vie des uns et des autres. Cinq ans sont vite passés. Alors que ceux des Ivoiriens qui ne veulent pas du tout voir Alassane Ouattara mourir au pouvoir attendent les présdientielles procchaines. En effet, l'Ivoirien exécrant l'injustice, ces assassinats vont produire à terme, vont exacerber les populations qui vont vomir ceux qui ne jurent que par la violence pour arriver au pouvoir.