La plupart des percussions utilisées à Cuba depuis l'arrivée des esclaves, celles que la musique populaire employaient encore au début du siècle comportaient une ou des peaux fixées soient par des lanières de cuirs soient simplement cloutées sur le fût Avant chaque utilisation, que ce soit pour une fête populaire dans un solar, une comparsa ou pour un concert, il était nécessaire de les chauffer pour tendre la peau et accorder l'instrument. Pour chauffer ces peaux la technique était simple. Il fallait allumer un feu et à la chaleur de celui-ci la peau se tendait et l'instrument retrouvait progressivement ses qualités. Avant toute chose... chauffer les peaux! | |
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La tumbadora de "El Colorao". | "El Colorao", au milieu des années quarante était le percussionniste de la Charanga de Antonio ARCAÑO et c'est au sein de cette formation qu'il se préoccupe, avec le timbalero Ulpiano DÍAZ, d'améliorer le système ancestral utilisé pour accorder les tambours. Leurs investigations les conduisent à soumettre à un forgeron une idée qui débouche sur le système actuel des arcs de serrage et des clés, fixées sur le fût. |