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Le joueur vedette d’Anzhi Makhatchkala réagit à un article publié sur lui dans les colonnes de l’hebdomadaire panafricain.

Samuel Eto’o n’a pas laissé passer le tacle que lui à infligé Jeune Afrique. Dans son no 2697 du 16 au 22 septembre, le magazine panafricain basé à Paris, s’est attaqué au Pichichi en publiant dans ses colonnes un dossier intitulé : « Foot, fric et frasques ». Il s’intéressait au quotidien des stars du football, particulièrement africaines, pour y dénicher des « excès en tout genre, dérapages en dehors des terrains, train de vie de nababs... Les stars du ballon rond ne font pas dans la demi-mesure ». Le journal de Béchir Ben Yahmed s’insurgeait, si on s’en tient au ton utilisé, contre la dernière visite en juillet dernier de l’attaquant Camerounais d’Anzhi Makhatchkala, Samuel Eto’o Fils, lors du lancement de l'édition Afrique francophone du magazine américain Forbes, qui, selon lui, s'est pourtant très vite transformé en « Eto'o show ». Le gratin politique qui se presse dans l'amphithéâtre du ministère des Affaires étrangères, des chefs d'État d'Afrique centrale - Denis Sassou Nguesso, Teodoro Obiang Nguema, Ali Bongo Ondimba, François Bozizé - ainsi que deux anciens Premiers ministres français, Jean-Pierre Raffarin et Dominique de Villepin, qui figurent parmi les convives... Orchestré au millimètre près par l'agence de communication française Euro RSCG, Eto’o ne mériterait pas tous ces honneurs.

 

© Jeune Afrique
Eto'o Fils

 

En plus, « en couverture de son premier numéro, la “franchise“ afro-francophone de ce journal a choisi le footballeur issu d'un quartier populaire de Douala (Cameroun). Posant en businessman multimillionnaire, costume bleu et montre à plusieurs dizaines de milliers d'euros au poignet, Samuel Eto'o s'achète une nouvelle image. Le bad boy qui en mai 2008 avait donné un coup de tête à un journaliste au cours d'une conférence de presse houleuse à Yaoundé se montre désormais aux côtés des puissants », met en relief le journaliste, visiblement mal à l’aise de la réussite du prodige camerounais.

Une orientation d’article qui n’a pas plu au meilleur buteur de l’histoire des Lions indomptables. Pour preuve le droit de réponse qu’il a servi à Jeune Afrique, qui figure dans son édition en kiosque cette semaine. « Force est de constater que de nombreuses informations me concernant sont avancées sans prudence ni distanciation. L’auteur conviendra avec moi qu’un parcours sportif comme le mien ne peut être que le résultat de beaucoup de travail, de détermination et d’une hygiène de vie stricte. » répond Eto’o. Qui poursuit : « Quant à mon train de vie et mes goûts, ils relèvent de ma vie privée ». Et Samuel Eto’o de faire monter le ton : « Je sais d’où je viens et j’assume parfaitement mes origines modestes qui sont ma fierté. Je suis d’autant plus fier qu’un magazine comme Forbes Afrique, dont le sérieux ne peut être contesté, ait choisi de mettre un tel itinéraire en avant. Je regrette toutefois le sarcasme dont fait preuve votre journaliste… ». Il conclut sur une note d’espoir : « j’ose donc espérer que mon exemple, et celui des autres footballeurs talentueux cités dans cet article, permettront de briser le déterminisme dans lequel semble s’enfermer son auteur ». Pour Samuel Eto’o, le contenu de l’article de Jeune Afrique « porte gravement atteinte à ma réputation et à mon image, mais aussi et surtout à la fondation qui porte mon nom et vient en aide à des enfants dans de nombreux pays d’Afrique ».

Tag(s) : #Sports
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