ABDUL KADER KEITA : L’ex-international ivoirien lance une Fondation pour les footballeurs en herbe.

L'ex-international ivoirien, Abdul Kader Keïta, le dribbleur patenté, le feu follet, le chou- chou des supporters des Eléphants de Côte d’Ivoire, lance une Fondation. Il y a quelques années, les sportifs Ivoiriens, notamment, les férus du football, avaient raison de faire diligence, pour aller au Felicia, ou pour suivre, soit à la télévision, soit à la radio, des matches, que livraient les ELEPHANTS de Côte d’Ivoire.  

La prestation de l’équipe nationale de Côte d’Ivoire était plaisante, attirante, séduisante. Le spectacle que le « ONZE NATIONAL IVOIRIEN » gratifiait au public était tout simplement beau. Chaque joueur était doté d’un talent, qui pouvait faire changer le cours d’un match de sommet, à l’avantage de l’équipe nationale Ivoirienne.  Ce n’était pas encore à l’ère des paris comme on le voit aujourd’hui. Mais, des joutes oratoires, juste pour animer la galerie, avaient lieu. 

Tant, à la veille, pendant et après les matches entre les supporters. Autour de  notre équipe Nationale, il y avait de l’ambiance. La bonne ambiance ! Au point que les calendriers des compétitions africaines étaient accrochés dans de nombreux salons dans des maisons. C’était le temps, l’époque des Drogba Didier, Yaya Touré, Kolo Touré, Copa Barry, Aruna Dindané, Boka Yapi,  Baky Koné, Serey Dié, Abdul Kader Kéita…  

Dans cette équipe, chacun avait un petit « quelque chose ». Quand  il décidait de l’exprimer à un des tournants décisifs d’un match, le public abidjanais ou de l’étranger, qui avait pris fait et cause des ELEPHANTS de Côte d’Ivoire, ne pouvait que donner libre cours à sa joie. Parfois, sur certains stades, des supporters oubliaient  se surprenaient en train de supporter l’équipe ivoirienne au détriment de la leur. Tout simplement parce que le niveau du spectacle que livraient les joueurs Ivoiriens sur le terrain ne pouvait les  laisser indifférents. Tellement le spectacle était de qualité ! 

Chacun avait sa particularité. Celle de Kader Kéita, sans exagération, semblait être quelque peu au- delà de celle de ses camarades. Kader Kéita poussait un peu le plaisir à un certain seuil. Qui lui donnait d’être exceptionnel en son genre. Quand Kader Kéita, sur la ligne d’un terrain, amorce des dribbles sans qu’il ne perde la balle, et sans que la balle parte à la touche, on appelle cela, du talent à revendre. Kader Kéita était le seul à détenir ce secret. 
Il en faisait usage à souhait, selon son inspiration. Pour le grand bonheur des spectateurs des stades.  Il lui arrivait de surprendre  un gardien, en lui envoyant un tir, apparemment anodin. Mais, au finish, il fera mouche. 
Le gardien  victime ne fait que constater le dégât. Popito ne venait que de passer par là.   Dommage ! C’est à ces spectacles auxquels Kader Kéita conviait les spectateurs des stades. C’est ce qui a fait sa renommée dans l’équipe ivoirien d’alors. Aujourd’hui, des nostalgiques parlent du passé de notre équipe nationale. En citant, en première place, Abdul Kader Kéita, le fils de feu,  Makan Kéita du Sporting-Club de Gagnoa, où est né, le feu follet des stades : africains, européens et arabes.  Qui va offrir, à ses petits frères, amoureux du ballon rond, une fondation. C’est un acte notable de la part de « Popito ». De cette Fondation, sortirons  des footballeurs de talent comme lui-même l’a été par le passé.  

Cette Fondation arrive à point nommé. Dans la mesure où, elle  va, a priori, donner du travail aux jeunes. Et à travers eux, semer du bonheur, tous azimuts, dans des familles, et pour le bien du pays. Par des footballeurs qui vont être formés et servir des équipes, dans des championnats. 

Comme on le voit, Abdul Kader Kéita va encore être doublement utile. Et pour des familles. Et pour son pays, la Côte d’Ivoire.
Nous ne faisons que l’encourager. Nous souhaiterions qu’il soit accompagné par des Instances du pays dans cette mission noble !
 

Par JUSTIN KASSY