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Gervais Y. DJIDJI

Gervais DJIDJI

Par inadvertance, mon intention a été attirée par une phrase pronocée par quelqu'un qui vociférait dans un téléviseur, alors que je faisais la queue à la boulangerie de mon quartier. Là où le fils du sergent-chef n'aurait jamais eu besoin de présenter de diplôme de patissier ou de boulanger pour se faire embaucher. Il était question dans cette phrase, de "jeunes tunisiens qui ont chassé Ben Ali". La suite et chute de la phrase parlait de "jeunesse ivoirienne responsable". Mon attention étant focalisée sur les implications du brigandage électoral opéré par le fils du sergent-chef, je n'étais plus tellement attentif aux élucubrations du "fils" de la gangrène et de son discours. Mais comme le refrain d'une très mauvaise chanson, cette phrase passait en boucle dans ma tête. "Jeunesse ivoirienne responsable". Laquelle? Car il ne doit certainement pas s'agir de celle dont des égarés qui se recrutent à lmp et  plutôt que d'être rangée et studieuse, préfèrent poignarder leurs soeurs. Oui comment qualifier de responsables des jeunes qui ne se gênent nullement d'entrer à l'école de Police par clientélisme, népotisme voire en s'adonnant à des pratiques sexuelles que la décence interdit de parler ici? Les jeunes tunisiens ont été responsables pour avoir dit non à la dictature. Ils sont sortis dans la rue aux côtés de leurs parents. Pour bouter hors de leur vie et de leur espace visuel, Ben Ali. Combien de morts? Il aura fallu seulement deux morts pour que l'Armée, celle qui ne forfait pas à l'honneur parce qu'elle sait que son rôle est de défendre la PATRIE et non les individus qui usurpent le pouvoir, pour dire son fait au Président Ben Ali. Cette jeunesse tunisienne-là, oui, est responsable comme l'est celle du RHDP qui plutôt de donner dans le vandalisme, les dénonciations calomnieuses, les viols, les rapines et les tueries massives ont toujours eu une haute idée de leur responsabilité. Dans la conduite des affaires. Pour cela, elle n'incite pas à la haine et à la violence. Si le fils du sergent-chef est sûr de sa popularité intacte, qu'il ne se cache pas derrière les chars de la BAE, de la Garde Républicaine ou autres CRS (Compagnie Républicaine de Sécurité) et laisse latitude à tous les militants non lmp des communes d'Abobo ( leur terminus) et de tous les autres quartiers d'Abidjan de sortir. Le fils de Koudou Zêpê serait alors surpris de savoir combien de fois il est vomi par les populations ivoiriennes au nombre desquelles ceux de son propre camp. Qui n'en peuvent plus de subir l'orgueil malséant de leur chef de file aux ambi. "Le fauteuil présidentiel n'est pas un banc''. La parole d'un homme est sacrée. Aussi, est-ce avec sagesse et prudence qu'elle doit être pronocée. Il est bien connu qu'un chef ne parle pas à tort et à travers. Que pouurait dire le fils du sergent-chef aux jeunes qu'il a insytrumentalisés et dont certains depuis son accession ensanglantée et calomnieuse au pouvoir n'ont jamais connu les joies d'un salaire? Obligés de squatter le salon de leurs oncles, cousins, neveux voire tantes qui les nourrissent et dans les salons desquels, ils vouent un culte à sa personne? Jeunesse responsable? Oui celle du RHDP qui jusqau'à présent sait qu'elle a une PATRIE, la Côte d'Ivoire qu'elle veut soustraire des noirs desseins de la gangrène et de ses filleuls. A demain!

Tag(s) : #Sur La Balance (Edito)
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