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Donnant son opinion après la prestation de serment du Président Ouattara, le Président du Conseil économique et social, L.D.Fologo, n'a pas manqué d'insinuer qu'il fallait considérer la crise postélectorale comme une phase du destin de notre pays, la Côte-d'Ivoire. Il a, comme il sait si bien en saisir l'occasion, tenté un rapprochement entre le présent et le passé, en évoquant une pensée du défunt Président Houphouët, père de la nation. Dix huit ans après la disparition du Président Houphouet, invoquer son nom demeure aujourd'hui l'unique valeur de probité politique qui regroupe la classe politique ivoirienne. Ses compagnons et ses adversaires se rejoignent ou s'entredéchirent au nom d'un authentique houphouétisme. N'est-ce pas la preuve que c'est cette philosophie politique qui convient le plus à ce type de société ivoirienne dont Houphouet fut le bâtisseur ?
Pourquoi les ivoiriens s'entretuent....
Il est indiscutable qu'on ne demande pas aux générations politiques successives d'être aveuglement conservatrices. Mais rester attaché à l'esprit fondamental de la nation dont Houphouët a posé les jalons, est une indispensable garantie de paix et de stabilité. Et c'est seulement cela qui favorise le rêve d'une société ouverte et prédisposée au progrès. C'est cela l'explication la plus plausible de l'invocation d'Houphouët à l'unisson. Dix huit ans après la mort d'Houphouët, c'est la conclusion à laquelle la classe politique ivoirienne a été soumise par la leçon de choses vécues. C'est pourquoi, pour identifier le destin d'une la Côte-d'ivoire dont nous avons la nostalgie, il faut comprendre parfaitement l'esprit de l'houphouetisme. Et c'est faute d'avoir compris cela que depuis une décennie, les ivoiriens s'entredéchirent, et s'entretuent. Mais qui fait le destin des peuples ?
ces leaders qui influencent les destins des peuples...
S'il est vrai que chaque individu influence son destin par ses propres choix, les destins des peuples malheureusement subissent les choix des détenteurs du pouvoir. En choisissant un homme et son programme de gouvernement, le peuple opte pour des solutions aux problèmes de l'heure ; en adhérant à un projet de société, il opte pour un idéal qu'on lui miroite. C'est le temps qui permet de rétablir la vérité, de faire le bilan pour un nouveau départ (futur) en comparant de façon réaliste le présent au passé. Donc la vérité en politique ne peut consister qu'à comprendre la conjoncture du moment pour proposer des solutions relativement appropriées aux aspirations effectives du peuple. Malheureusement, il se trouve des politiciens qui se croient oints de Dieu, et des multitudes qui, les considérant comme tels, sont prêtes à mourir ou à tuer pour défendre leurs idéaux. Pour ces leaders politiques et leur suite, la faillite n'existe pas. Les autres peuvent se tromper, mais pas eux. C'est la gangrène des pays en voie de développement. Et c'est seulement dans ces pays que se font encore les coups d'Etat, les guerres tribales, ethniques, etc. c'est pourquoi ils ont un destin sinistre, regrettable.
Pourquoi se bat-on encore ?
Personne aujourd'hui ne peut objectivement comprendre pourquoi les combats continuent, les miliciens et les mercenaires tentant de résister malgré l'appel du Président Gbagbo ; pour qui combattent-ils ? Est-ce pour rendre le pays ingouvernable ? Pourquoi à l'intérieur du pays, des massacres sont encore perpétrés alors que le Président Ouattara est établi dans ses fonctions et ne demande qu'on l'aide à sécuriser pour reconstruire. Les Forces républicaines tarderaient-elles encore à s'inféoder actuellement à la République ? Quelles en sont les motivations ?
Faire comme les autres...
Tout ceci est l'iceberg des difficultés qu'il faudra affronter pour normaliser l'Etat. L'adhésion populaire aux efforts de réconciliation est indispensable. Parce que cette réconciliation devra constituer le berceau d'une nouvelle Côte-d'Ivoire qui renouera avec son esprit à la culture duquel chaque ivoirien apportera sa contribution. Il faut pour cela, que les ivoiriens comprennent que le meilleur est encore à venir car ce qui vient de se passer ne doit pas arrêter la vie. Des pays ont connu pire que ça, leurs fils ses sont réconciliés, ont compris et épousé la cause nationale. Instruits de leur passé, ils se sont mis au travail, ont construit de grandes nations qui dominent aujourd'hui le monde. Les Etats-Unis d'Amérique, la France, l'Espagne, l'Italie, etc. ont connu des situations plus atroces où leurs fils ont tenté de s'anéantir réciproquement ; mais ils ont eu les forces morales et les motivations nécessaires au dépassement des passions pour arriver au stade de domination que nous leur envions aujourd'hui et qui leur donne le courage de nous dominer et de nous donner des leçons.
C'est cela qui devrait constituer la base de notre sursaut d'orgueil. Le reste ne sera que passion aveugle.
Pourquoi les ivoiriens s'entretuent....
Il est indiscutable qu'on ne demande pas aux générations politiques successives d'être aveuglement conservatrices. Mais rester attaché à l'esprit fondamental de la nation dont Houphouët a posé les jalons, est une indispensable garantie de paix et de stabilité. Et c'est seulement cela qui favorise le rêve d'une société ouverte et prédisposée au progrès. C'est cela l'explication la plus plausible de l'invocation d'Houphouët à l'unisson. Dix huit ans après la mort d'Houphouët, c'est la conclusion à laquelle la classe politique ivoirienne a été soumise par la leçon de choses vécues. C'est pourquoi, pour identifier le destin d'une la Côte-d'ivoire dont nous avons la nostalgie, il faut comprendre parfaitement l'esprit de l'houphouetisme. Et c'est faute d'avoir compris cela que depuis une décennie, les ivoiriens s'entredéchirent, et s'entretuent. Mais qui fait le destin des peuples ?
ces leaders qui influencent les destins des peuples...
S'il est vrai que chaque individu influence son destin par ses propres choix, les destins des peuples malheureusement subissent les choix des détenteurs du pouvoir. En choisissant un homme et son programme de gouvernement, le peuple opte pour des solutions aux problèmes de l'heure ; en adhérant à un projet de société, il opte pour un idéal qu'on lui miroite. C'est le temps qui permet de rétablir la vérité, de faire le bilan pour un nouveau départ (futur) en comparant de façon réaliste le présent au passé. Donc la vérité en politique ne peut consister qu'à comprendre la conjoncture du moment pour proposer des solutions relativement appropriées aux aspirations effectives du peuple. Malheureusement, il se trouve des politiciens qui se croient oints de Dieu, et des multitudes qui, les considérant comme tels, sont prêtes à mourir ou à tuer pour défendre leurs idéaux. Pour ces leaders politiques et leur suite, la faillite n'existe pas. Les autres peuvent se tromper, mais pas eux. C'est la gangrène des pays en voie de développement. Et c'est seulement dans ces pays que se font encore les coups d'Etat, les guerres tribales, ethniques, etc. c'est pourquoi ils ont un destin sinistre, regrettable.
Pourquoi se bat-on encore ?
Personne aujourd'hui ne peut objectivement comprendre pourquoi les combats continuent, les miliciens et les mercenaires tentant de résister malgré l'appel du Président Gbagbo ; pour qui combattent-ils ? Est-ce pour rendre le pays ingouvernable ? Pourquoi à l'intérieur du pays, des massacres sont encore perpétrés alors que le Président Ouattara est établi dans ses fonctions et ne demande qu'on l'aide à sécuriser pour reconstruire. Les Forces républicaines tarderaient-elles encore à s'inféoder actuellement à la République ? Quelles en sont les motivations ?
Faire comme les autres...
Tout ceci est l'iceberg des difficultés qu'il faudra affronter pour normaliser l'Etat. L'adhésion populaire aux efforts de réconciliation est indispensable. Parce que cette réconciliation devra constituer le berceau d'une nouvelle Côte-d'Ivoire qui renouera avec son esprit à la culture duquel chaque ivoirien apportera sa contribution. Il faut pour cela, que les ivoiriens comprennent que le meilleur est encore à venir car ce qui vient de se passer ne doit pas arrêter la vie. Des pays ont connu pire que ça, leurs fils ses sont réconciliés, ont compris et épousé la cause nationale. Instruits de leur passé, ils se sont mis au travail, ont construit de grandes nations qui dominent aujourd'hui le monde. Les Etats-Unis d'Amérique, la France, l'Espagne, l'Italie, etc. ont connu des situations plus atroces où leurs fils ont tenté de s'anéantir réciproquement ; mais ils ont eu les forces morales et les motivations nécessaires au dépassement des passions pour arriver au stade de domination que nous leur envions aujourd'hui et qui leur donne le courage de nous dominer et de nous donner des leçons.
C'est cela qui devrait constituer la base de notre sursaut d'orgueil. Le reste ne sera que passion aveugle.