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Dans un style qui sied bien aux intellectuels analphabètes, une espèce très dangereuse qu’on croyait avoir disparu depuis à tout jamais de la race des personnes encore dotées d’un rare bon sens paysan, un tract circule. Qui appelle à l’extermination des Akans et particulièrement des Baoulés. L’appel au meurtre lancé par un groupuscule d’individus ayant décidé de devenir quelqu’un en s’appuyant sur l’immaturité de certains, puis leur attrait pour le sang et d’autres dont le goût du lucre ne peut qu’obliger à accepter de se livrer à de telles dérives. La Côte d’Ivoire doit son rayonnement à l’effort conjugué de tous ses filles et de toutes ses filles. Il a fallu seulement une personne pour impulser ce développement et ce décollage. Qui ne semblent pas être reconnus par ce groupuscule dont le candidat ne peut pas gagner sans brandir des menaces de mort. Contre ceux qui vont accorder leurs voix au candidat du RHDP. Ces erreurs dont la nature nous affublés croient pouvoir contraindre une frange des Ivoiriens à assassiner voire décimer les Akans et particulièrement les Baoulés pour que le fils du sergent-chef conserve voire confisque le pouvoir. Et toute la communauté internationale et l’opinion nationale et les chefs religieux et la conférence épiscopale est interpellée par cet appel au meurtre. Si les autorités religieuses avaient pris leur responsabilité, l’on n’en serait pas aujourd’hui, à assister à ces appels incessants au meurtre des Akans. Le pouvoir se porte avec noblesse et jamais avec l’excentricité. Si tant que c’est Dieu qui donne le pouvoir, pourquoi le fils du sergent-chef se démène-t-il tant à chercher des appuis d’individus et de groupements d’individus sans foi ni loi. Qui parle de vengeance comme si les Akans et les Malinkés avaient déjà eu à combattre. Les Akans et les Dioulas qui ne sont pas des Mossi mais des Malinkés. Au passage, il est bon de rappeler que pour rédiger un tract, il faut tout de même avoir un minimum de culture générale. Après avoir tué Guei Robert sans que les Dans se vengent, c’est aux Akans et aux Malinkés que des erreurs de la nature veulent s’en prendre. Dans tous les cas, ces tueries ont déjà commencé parce que le fils du sergent-chef Koudou Zêpê ne pourra jamais gagner la présidentielle malgré une fraude massive. L’on en veut pour preuve ces deux sms alarmants. ‘‘ Bonjour Tonton, je voudrais savoir si les dirigeants du PDCI savent qu’il y a d’autres urnes des campements baoulé qui ne sont pas rentrées à Abidjan’’. ‘‘Est-ce que vous envoyez des personnes dans les zones forestières pour  vérifier les agressions ? A vrai dire, les baoulé subissent des pressions et des agressions. Dans le village du nom de Sapia, plus précisément Zépréguhé qui se situe à l’entrée de Daloa, des Baoulé ont été tailladés.’’

Attention à la dérive identitaire !  

Tag(s) : #Sur La Balance (Edito)
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