Les Ivoiriens ont été habitués à la duplicité du langage de leur chef d’Etat par procuration dont ils ont fait un Président de la République par défaut. Mais au début, que n’ont-ils défendu avec beaucoup de passion le très omniscient fils des élections dans tous les forums. Où les rhéteurs le présentaient comme un démiurge envoyé sur terre par Dieu le Père, pour régler les problèmes existentiels des Ivoiriens. Mais surtout, ce que l’on a tendance à oublier, régner sur la Côte d’Ivoire qu’il prétendait gouverner autrement. En se targuant d’être l’initiateur de l’alternance au pouvoir que le fils du sergent-chef n’a pourtant jamais voulu appliquer. Faut-il en rire ou en pleurer tant le ridicule de la situation prête au fou rire. Toute la Côte d’Ivoire sait que les élections n’arrangent pas du tout le président-candidat qui veut ‘‘mater, mater et encore mater’’. Toutefois, coincé par trop de subterfuges à répétition qui ont fini par lasser comme une rengaine usée, le fils du sergent-chef ne peut plus faire marche-arrière ! C’est ainsi que le schéma de la répartition malicieuse des tâches va s’avérer l’arme fatale du chef de file de la refondation. Comme dirait un confrère camerounais : ‘‘ Ça sent du faux et du mauvais en cette époque du changement où on s’égosille sur de choses tristes au point de tomber pieds joints corps et âme dans la fange.’’ Au point que les présidentielles que l’on pense être un acquis dans quelques semaines, semble presque…certaines. Parce que l’assurance donnée par le fils du sergent-chef l’est du bout des lèvres sinon, les satellites du FPI ne donneraient pas dans la provocation. Pour nombre d’Ivoiriens, ce qui leur a été promis depuis les meetings dans l’opposition du plus grand opposant de Côte d’Ivoire a changé. Parce que l’homme est spécialiste de dire et se dédire.
A demain !