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Blocus du Golf : Gbagbo a peur des ralliements massifs des FDS au Président Ouattara
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« M. Gbagbo n'a pas tenu promesse à deux reprises en moins de deux semaines », a déclaré, déçu, le médiateur de l'Union africaine, le Premier ministre kényan Raila Odinga. En réalité, Laurent Gbagbo refuse de lever le blocus du Golf, pour une raison toute simple.
Raila Odinga vient d'être enfariné pour la deuxième fois consécutive par le « Roublard » d'Abidjan. En réalité, le blocus du Golf n'est pas fait pour empêcher le déplacement du Président Ouattara, de son gouvernement et de tous ceux qui y sont depuis le 16 décembre dernier. Puisqu'on l'a vu, M. Mabri Toikeusse qui y était, a participé à la réunion des ministres de l'Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) à Bamako. Michel Gueu qui y était, participe en ce moment à la réunion des chefs d'état majors de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest (Cedeao). Le Premier ministre Guillaume Soro qui y est, participera au sommet des chefs d'Etat de l'Uemoa, au nom de la Côte d'Ivoire et du Président Alassane Ouattara, le 22 janvier prochain à Bamako.
« Le blocus est routier, j'en conviens, mais tant qu'il existera un pont aérien assuré par les casques bleus de l'Onuci et de la force française Licorne, le blocus ne sera que partiel », commente un diplomate en poste à Abidjan.
De fait, de source proche de l'état major des Forces de défense et de sécurité (FDS), « le blocus routier est fait juste pour empêcher des ralliements massifs des FDS à M. Ouattara. Pendant le temps que l'accès au Golf était libre, il y a eu beaucoup d'officiers et de sous-officiers qui se sont ralliés à M. Ouattara qui, comme vous le savez, a gagné dans les casernes avec plus de 60% des voix. L'ordre a été donné venant du Président Gbagbo lui-même, de bloquer l'accès au Golf pour empêcher tout autre ralliement direct ou indirect d'officiers et de sous-officiers. C'est la raison pour laquelle, bien qu'il donne son accord pour la levée du blocus aux médiateurs, il revient automatiquement sur sa décision, dans les secondes qui suivent. Les sécurocrates de son camp l'ont mis en garde que s'il levait le blocus routier, c'était sa fin », explique notre source.
Tout s'explique en effet, à partir de cette révélation.
Clair A.
Raila Odinga vient d'être enfariné pour la deuxième fois consécutive par le « Roublard » d'Abidjan. En réalité, le blocus du Golf n'est pas fait pour empêcher le déplacement du Président Ouattara, de son gouvernement et de tous ceux qui y sont depuis le 16 décembre dernier. Puisqu'on l'a vu, M. Mabri Toikeusse qui y était, a participé à la réunion des ministres de l'Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) à Bamako. Michel Gueu qui y était, participe en ce moment à la réunion des chefs d'état majors de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest (Cedeao). Le Premier ministre Guillaume Soro qui y est, participera au sommet des chefs d'Etat de l'Uemoa, au nom de la Côte d'Ivoire et du Président Alassane Ouattara, le 22 janvier prochain à Bamako.
« Le blocus est routier, j'en conviens, mais tant qu'il existera un pont aérien assuré par les casques bleus de l'Onuci et de la force française Licorne, le blocus ne sera que partiel », commente un diplomate en poste à Abidjan.
De fait, de source proche de l'état major des Forces de défense et de sécurité (FDS), « le blocus routier est fait juste pour empêcher des ralliements massifs des FDS à M. Ouattara. Pendant le temps que l'accès au Golf était libre, il y a eu beaucoup d'officiers et de sous-officiers qui se sont ralliés à M. Ouattara qui, comme vous le savez, a gagné dans les casernes avec plus de 60% des voix. L'ordre a été donné venant du Président Gbagbo lui-même, de bloquer l'accès au Golf pour empêcher tout autre ralliement direct ou indirect d'officiers et de sous-officiers. C'est la raison pour laquelle, bien qu'il donne son accord pour la levée du blocus aux médiateurs, il revient automatiquement sur sa décision, dans les secondes qui suivent. Les sécurocrates de son camp l'ont mis en garde que s'il levait le blocus routier, c'était sa fin », explique notre source.
Tout s'explique en effet, à partir de cette révélation.
Clair A.