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La fièvre de la campagne électorale va tomber dans quelques jours. Avec ou plus ou moins de bonheur pour les candidats qui ont drainé, chacun à leur manière, des foules. Ces foules que le fils du sergent-chef n’arrête pas de convoyer du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest en soudoyant les jeunes. Comment ne pas étouffer un rictus quand, le fils de Koudou Zêpê ne peut s’empêcher de lancer des piques dénuées de sens à l’endroit des poids lourds du RHDP qu’il traite de candidats de l’étranger. Alors que c’est lui qui trimballe dans sa suite, une relique du parti socialiste français. Si tant est que le fils du sergent-chef n’est pas le candidat de la France, que fait ce vestige du socialisme français dans son équipe de campagne ? Comment comprendre que le chef de la majorité des perdants, prenne la fâcheuse habitude de se gausser de ses adversaires en les traitant de menteurs ? Peut-on s’interroger pour savoir qui de l’Economiste, l’Avocat, l’homme d’expérience Henri Konan Bédié et de l’historien-candidat qui veut rentrer dans l’histoire en tordant le cou à l’histoire, celui qu’on doit traiter de menteur ? La réponse est aisée car le vécu quotidien donne à voir que les meetings du fils du sergent-chef sont l’occasion de faire dans l’ostentatoire. En distribuant des miettes aux jeunes désœuvrés qui s’empressent de se précipiter. Contraints de prendre, bien malgré eux, ces petites pièces que le fils du sergent-chef aux abois leur lancent comme à des nécessiteux. Tandis que ces zélés affidés se servent à satiété. Et parce que repus et n’ayant pour tout horizon que leur ventre dont ils se préoccupent uniquement, ils ne peuvent que démontrer leur attachement à celui qui paie. Pour les transporter de leur lieu d’habitation à celui du meeting. Avec une boîte de sardines, un morceau de pain, 2500FCFA et quelques sachets d’eau. Et une promesse de premier emploi pour appâter les jeunes qui ont du mal à se décider à suivre le fils du sergent-chef empêtré dans le scandale des déchets toxiques. Dont il n’a cure, quand bien même que des preuves rapportées existent de l’accointance entre le DG du PAA et Trafigura. Ce qui ne trouble point le sommeil du fils du sergent-chef qui, assis sur sa conscience, transporte des militants zélés, convaincus ou de circonstance au gré de ses déplacements. L’essentiel pour lui étant de faire campagne en s’achetant un bétail d’acclamation que les pseudo-patriotes transportent partout. Comme du vrai bétail. Un bétail électoral qui n’empêchera nullement que le fils du sergent-chef prendra ‘‘drap’’ le 31.
A demain !