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Par quelque bout qu’on le prenne, le concept maintenant éculé et rétrograde de l’ivoirité s’apparente assez à de la xénophobie exacerbée à grande échelle. Au regard de plusieurs faits conjugués qui achèvent de convaincre les adeptes même les plus optimistes de l’intégration africaine, que la mort de Félix Houphouët-Boigny a définitivement sonné le glas de la légendaire hospitalité ivoirienne. Celle à laquelle se sont accommodés les frères des pays voisins et ceux d’ailleurs. Eux qui que le père de l’indépendance s’est toujours obstinément à désigner par le vocable étranger qu’il trouvait sans nul doute péjoratif voire insultant. Mais surtout non-conforme à l’idéal d’unité et de paix qui a toujours sous-tendu ses actions.

Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire, qu’on le veuille ou non, est dangereusement entrain de tourner le dos à sa légendaire hospitalité pourtant bien inscrite dans son hymne national. C’est dommage et tout à la fois regrettable !

Cependant, faut-il blâmer les Ivoiriens qui ne veulent devenir des ‘‘gnata’’ après l’épisode qu’ils n’ont même pas fini d’évacuer ? Les frères d’à côté en effet, exceptés quelques uns, donnent aux Ivoiriens, l’occasion de ne plus leur faire confiance par des comportements et un langage qui leur donnent l’air pour certains d’être en territoire conquis. Foulant allègrement aux pieds les valeurs morales de leur pays d’adoption. Quand d’autres se croient plus autochtones avec des invectives que seule la décence impose de ne pas rapporter.

Malgré toutes ces déviations, il faut savoir raison garder en n’oubliant pas que Félix Houphouët-Boigny a enseigné à tous les Ivoiriens et aux ressortissants des pays frères et amis vivant en Côte d’Ivoire, la TOLERANCE. Un sentiment noble à cultiver.

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