Des organisateurs ont véritablement du mal à faire asseoir un planning pour la réussite du festival dénommé ‘‘Djadjoh Carnaval’’, à Gagnoa. Pour la énième fois, l’on vient de constater un fiasco au cours de la 2ème édition qui a débuté le 2 décembre dernier. Ce carnaval qui se poursuit présentement ne répond pas aux attentes des populations.
Cette festivité culturelle que l’on croyait organisée pour promouvoir la culture du monde bété, est loin d’être concrétisé comme il se devait.
Au fil des jours, le ‘‘Djadjoh Carnaval’’ n’engendre que des ennuis incurable. Les organisateurs sont pratiquement livrés à eux-mêmes. Car, les peuples qui ne trouvent aucun intérêt symptomatique dans ce qui est en train d’être pitoyablement réalisé, préfèrent se terrer chez eux, à la maison. Surtout, à cette période où l’insécurité à incontestablement atteint son paroxysme dans la ville de Gagnoa. Sans faire des clins d’yeux, certaines personnes passent bonnement leur chemin. Parmi certaines qui y accèdent pour satisfaire un tant soit peu, leur curiosité, on y trouve, pour la majorité, que des enfants. Au vu de la réticence des populations, l’on pourra, en une fraction de seconde, compter du bout des doigts les spectateurs de Djadjoh Carnaval.
D’aucuns préfèrent perdent leur temps dans de différents maquis se trouvant aux abords que de prendre place dans le village dit ‘‘carnavalesque’’ ou encore gastronomique, où, la bière adoptée par les Ivoiriens était monnayée au même prix que des garrigues d’à côté. Chaque jour que Dieu fait, l’on assiste péniblement ou déroulement de cette 2ème édition qui se tient sur la place mythique ‘‘Laurent Gbagbo’’. « Ils sont en initiation. Cette organisation n’a aucun sens relatif à un carnaval car le contenu est vide. On constate plutôt une soirée de retrouvailles. Ça alors, la population refuse, elle demeure réticente à cette soirée. Certes, le mot carnaval a été utilisé mais c’est du n’importe quoi dans le fond » a indiqué M. Konoua Justin, directeur département du tourisme.
M. Sylva Djédjé, initiateur et par ailleurs commissaire général de la 1ère édition aurait-il jeté l’éponge ? L’homme qui croyait tout savoir et a osé, serait-il déçu des fils, filles et cadres de Gagnoa qui refuseraient de l’épauler dans la poursuite de l’œuvre qu’il a entamé ? Tout, porte à le croire. Pour ne pas être comptable d’un énième échec et avoir la honte, a voulu s’abstenir. Sinon, l’on se demande pourquoi M. Sylva Djédjé n’a pas répondu présent à cette 2ème édition? Quel objectif peut-on espérer atteindre avec le groupe à Koudou Claude ? Les organisateurs ne peuvent que s’en prendre à eux même.
Nesmon De Killer/Correspondant régional