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La star africaine de l’afro- Zouk, l’Ivoirienne, Monique Séka, prépare un nouvel album. Cet album qu’elle veut, une « bombe », en un mot, un tube, à l’instar de la plupart de ses précédents, se prépare, sans tambour ni trompette, entre Abidjan et l’Europe. Mais plus à Abidjan qu’à l’étranger. Parce que son désir, c’est d’offrir aux mélomanes d’ici et d’ailleurs, un « produit » de qualité, comme d’ailleurs à son habitude, mais cette fois, avec un clin –d’œil aux tendances musicales locales, urbaines actuelles. Nul doute qu’on retrouvera du« zouglou », du « Couper Décaler », genre musical qui a pris le dessus, pour le moment, de presque tous les genres musicaux en terre ivoirienne. Avec pour reine aujourd’hui, Bomisso Minin Nadège, populaire sous le pseudonyme de : Vitale.  Mais la reine de l’Afro-Zouk entend aller du plus profond d’elle-même, pour servir aux mélomanes et à ses fans dans cet album, des musiques comme elle n’en a jamais servies. Sans toutefois se démarquer de son genre de prédilection, le « zouk ». Qui a fait d’elle une référence, une réputation incontestée en Afrique, notamment chez elle en Côte d’Ivoire, et dans le monde entier. on remarquera son empreinte. Ce sera pour Monique Séka, une trouvaille, sa trouvaille, dont s’inspireront, certainement, les jeunes, ses pairs, ses enfants de la génération actuelle. 

Nul doute que les « zouglouphiles », les « DJ », s’abreuveront à la source musicale émanant de leur aînée, leur grande sœur, leur pair, leur mère, leur devancière. Ce sera un temps de réveil de la musique ivoirienne, comme en 1990, à l’avènement du « Zouglou » et en 2002 pour le « Couper Décaler ». Monique confirmera son désir ardent de soutenir la jeunesse Ivoirienne dans ce métier qu’elle pratique officiellement depuis 1985 avec son tout premier opus : « Tantie Affoué ». Ce clin-d’œil de Monique Séka aux genres urbains, va, à n’en point douter, réveiller, susciter un engouement, une vocation chez les jeunes talents. Qui sont à la recherche d’éventuels producteurs, pour exprimer les atouts naturels, innés, qui sommeillent en eux. Monique ne s’est pas encore officiellement prononcée, quant au choix de faire tel ou tel genre musical urbain ivoirien. Mais une chose est sûre, c’est que les artistes ont l’art de surprendre toujours. 

Agréablement. On aura l’occasion de voir Monique Séka dans ces genres musicaux urbains ivoiriens, avec cet album qu’elle est en train de préparer tout doucement dans la discrétion. On ne sait pas encore la date de « livraison ». Mais elle sait que tout le monde l’attend. Avec impatience. Parce qu’elle a toujours sue répondre à l’attente des mélomanes. Par la réalisation des œuvres de qualité. Imaginons un « Zouglou » ou un « Couper Décaler » en Zouk. Ce sera du beau ! Du plaisir à vivre sans en être lassé. Monique Séka a un talent tranchant. Elle a cette faculté d’apprendre et d’interpréter en un temps record et avec succès, une chanson. 
 
Elle l’a prouvé aux Antilles dans les années 1980. En quelques minutes, dans un studio de la place, il lui a été demandé d’interpréter ce chant en Créole : « Péké la gueou ». Monique a chanté avec beaucoup de talent et de classe ce titre. Dans quelques minutes seulement. Les gens dans le studio, n’en croyaient pas à leurs oreilles. Malheureusement, cet album n’est pas arrivé ici au bord de la Lagune Ebrié.  Un titre antillais chanté par Monique Séka, sans écorcher la Langue Créole. Au point que les Antillais disaient d’elle, qu’elle est Antillaise. Mais quand elle leur a appris ses origines d’ Ivoirienne de souche, beaucoup, jusqu’aujourd’hui, ne croient pas encore. Depuis quelques mois, disons l’année dernière, voire au-delà, Monique Séka fait la navette entre Abidjan et l’Europe.

A la recherche de nouveaux sons, de nouvelles orchestrations, pour polir son œuvre et la rendre agréable à écouter et surtout à danser. Monique ne parle pas du tout de son prochain album zouk. « Je le gade secret. Kassy ! Tu m’as toujours connue discrète. Mais chaque fois, tu réussis à percer mes secrets, en matière de musique. Je peux même dire que tu as toujours parlé de mes albums au moment de leur préparation. Ce qui me surprend agréablement, c’est que ces albums ont toujours eu la bénédiction de Dieu. Ils ont connu un succès total à leur sortie », dit-elle.
Il faut dire que Monique Séka est une Ivoirienne bon teint. Elle est de la troisième génération d’une dynastie musicale panafricaine. Naturalisée française, elle est mariée et mère de trois enfants : deux garçons et une fille. Monique vit à Lyon avec son mari : Dominique Richard.

 En matière de formation musicale, Monique Séka réunit diverses traditions et expériences : folklore panafricain, chant indien de type Bollywood avec les influences de Lata Mangeshkar et Asha Bhosle, groupe de variété populaire avec le « Moya Mélodie Band », orchestre national de la radio Télévision ivoirienne (Orti), choriste de studio réputé, artiste solo populaire avec plusieurs disques à son actif, auteur compositeur, star, idole panafricaine. Monique Séka est aussi et surtout, la star reconnue et adulée de l’Afro-Zouk. Qui est un mélange de musique caribéenne nimbée à la sauce N’Dombolo, Zouglou, Mapouka, Soul et Club Music international. 
Les qualités de pionnière et d’innovatrice de Monique lui ont permis d’expérimenter en mélangeant et fusionnant les genres avec le célébrissime claviste Capverdien Manu Lima. Une collaboration marquée par de nombreux prix et aussi d’un engouement international. 

Discographie :
1985 « Tantie Affoué »,1989 « Missounwa », 1995 « Okaman », 1996 « Adéba », 1999 « Yélélé », 1999 « Anthologie (la légende de l’Afrozouk » 2002 « 15 ans 15 succès » 2004 «  Palop Best of : Obrigada, O MELHOR da Rainha do Afrozouk »  2005 «  le Neo –Afrozouk ».

 

JUSTIN KASSY

 

Sortie d'album/Le prochain Monique gâteau de Monique Seka dans le bois sacré
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