Aicha  Koné et Oumou Dioubaté à Bamako : « On est à Bamako pour parler de paix ».

Depuis avant-hier, Aicha Koné a foulé le sol malien. Elle rentre de la Guinée Bissau, où elle y était pour honorer un rendez-vous important. A Bamako, la Diva de la musique ivoirienne et africaine a eu une prestation au cours d’une émission de  divertissement, de distraction. Aicha n’est pas seule. La star guinéenne, Oumou Dioubaté,  se trouvait dans la capitale malienne. Les deux Divas, se sont retrouvées, pour une soirée, dont le point focal, est la paix. Aicha Koné et Oumou Dioubaté, sont deux stars de la musique africaine. Elles ont vécu des moments fastes de l’histoire de l’Afrique. Comme des époques douloureuses qu’a connues le Continent. Quand ces deux icônes de la musique ivoirienne et guinéenne se retrouvent quelque part, elles ne peuvent que chanter pour la paix. Cette denrée devenue rare, très rare et instable aujourd’hui, dans nos différents Etats.  Il leur appartient, en tant que leaders d’opinion publique, de s’impliquer, à leur manière, pour que cette paix, qui prend ses distances vis-à-vis des populations africaines, soient restaurée. Pour que le développement de l’Afrique connaisse un vrai décollage.

Si Aicha Koné et Oumou Dioubaté se sont retrouvées au Mali, ce n’est pas fortuit. C’est pour un but bien précis : « On est à Bamako. Nous sommes là pour parler de la paix à travers nos voix, nos musiques », a dit Aicha Koné. Car, nul n’ignore que depuis quelques temps, le Mali a décidé de rompre ses relations militaires d’avec la France. Cette rupture, disons-le tout net, n’était pas du goût des Français. Qui, depuis, multiplient des attaques verbales contre leurs anciens partenaires. Mais avant cela, le Mali a connu un moment de tension, qui l’a secoué sérieusement. Avec des soldats Ivoiriens considérés par les autorités du Mali, comme des « mercenaires ». Pour y avoir débarqués sous des identités « suspectes », avec des armes, dont l’O N U elle-même, n’aurait  pas connaissance de leur usage. Aicha et Oumou, seraient dans la capitale malienne, pour encourager aussi le peuple malien, dans son combat contre le néo-colonialisme européen, dont le seul et unique objectif, est d’appauvrir davantage l’Afrique, par l’exploitation frauduleuse de ses ressources. En la maintenant  à la traîne.

Par JUSTIN KASSY