Le président Évariste Ndayishimiye a débarqué en force ce mardi à Muramvya pour une mission claire : installer un nouveau patron et sonner la mobilisation générale.
Devant une foule électrisée au Stade Royal, le chef de l'État a officiellement intronisé Éric Nkurunziza, un administrateur venu de Gitega. Mais au-delà de la fête, le message présidentiel a été un véritable coup de semonce.
L'Ordre de Mission : Tolérance Zéro
S'adressant directement à Nkurunziza, Ndayishimiye n'a pas mâché ses mots. Le nouveau responsable devra être un "modèle" de bonne gestion, mais surtout un guerrier. Sa cible ? L'oisiveté et les boissons interdites. En clair : fini de traîner, Muramvya doit se mettre au travail, produire et créer de la richesse.
Le président a insisté sur l'essentiel : maintenir la paix. "La cohésion sociale n'est pas négociable", a-t-il lancé.
L'Exemple Vient d'En Haut
Le ton était donné : le développement n'attend pas. Le président a exhorté les habitants à "consolider les acquis" et à exploiter enfin le potentiel du pays.
Pour montrer la voie, Ndayishimiye a conclu sa visite par un détour inspirant : la ferme modèle du colonel de police Isidore Ryakiye, à Mubarazi. Porcs, poulets, poissons... cette exploitation intégrée a été brandie comme la preuve vivante qu'un Burundi prospère et autosuffisant est à portée de main.
Le message est passé : Muramvya doit désormais rimer avec travail, discipline et richesse, sous l'œil vigilant du nouveau patron, Éric Nkurunziza.
Par APO
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