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GERVAISAdieu, stylo et signature (Par Gervais DJIDJI)

L’arrivée calamiteusement inopportune du FPI (Front Populaire Ivoirienne) au pouvoir, a engendré nombre de comportements et de défauts dont les moindres sont l’insubordination, l’irrespect, l’insolence, l’arrogance, le vol, les rapines, le viol la dépravation des mœurs. Et pire de tous, le mensonge à grande échelle qui est devenu le label de la refondation. Une association de prédateurs camouflée en politiciens dont le projet de société qui a séduit nombre d’Ivoiriens s’est résumé à ne leur servir que rancœur, haine tribale, tribalisme exacerbé et surtout enrichissement rapide illicite. Ainsi,  la perte du pouvoir suprême par le fils du sergent-chef n’arrange pas ses serveurs de ‘‘gnamakoudji’’ (ndlr jus de gingembre) qui conseillent de s’opposer farouchement car sa capitulation signifierait leur arrêt de mort. Ces zélateurs du fils de Koudou Zêpê ne lui ont jamais voué une once de respect, sinon ils lui auraient sagement conseillé de ne point grappiller le peu de crédit que certains Africains qui ne jurent par nationalisme, africanisme et autres concepts éculés de ce genre ont encore pour leur chef de file. Mais le personnage en lui-même sait-il que son pouvoir que la rue lui a permis d’asseoir ne lui appartient plus et qu’il a changé de camp et de mains ? Et le fils du sergent-chef devrait comprendre que là encore, il avait obtenu ce pouvoir parce que les Ivoiriens étaient dépités et exacerbés par les agissements de certains militaires voulaient en finir avec le régime militaire. Ensuite, ils avaient à choisir entre le pire et le moins bon. Malheureusement, le moins bon va se révéler d’une piètre qualité. Dénaturant, démythifiant voire sabordant la fonction présidentielle qui ne s’accommode point de légèretés d’aucunes sortes aussi bien dans la conduite des affaires que le vécu quotidien. Or, lorsque la Presse internationale fait état de l’épouse ‘‘coutumière’’, le terme bien qu’exact est péjoratif et s’étend à tous les Ivoiriens qui ne sont pas du tout comptables de la libido du fils du sergent-chef. Certains vont encore se croire obligés de jouer les censeurs prudes en prenant la défense, becs et ongles, de leur obligé. Mais avant toute plaidoirie, ils devraient comprendre que le pouvoir d’Etat n’est pas du tout comparable à une chefferie traditionnelle qui vaut mille mois que celui que détenait le du fils du sergent-chef. En effet, en menaçant et en rappelant à tout va qu’il était le dernier détenteur du stylo donc de la signature, le fils de Koudou Zêpê démontrait ainsi qu’il était omnipotent. Aujourd’hui, malheureusement son stylo et sa signature ne valent pas un clou. A dieu donc stylo et signature. Ah le pouvoir ! A demain !

Tag(s) : #Sur La Balance (Edito)
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