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La Côte d’Ivoire est un pays à économie libérale. Où chacun gagne son pain dans le secteur qu’il a choisi ou s’est imposé à lui. Même à la fonction publique, certains agents ont choisi délibérément d’y entrer. Ainsi, comme le disent les Abidjanais, que ce soit dans le secteur public ou privé, ‘‘tu travailles’’. Cependant, s’il est une activité qui dénie à celui qui l’exerce toute dignité, c’est bien celle qui consiste à écouter voire ‘‘épier’’ les conversations téléphoniques des citoyens. Disons-le tout net, que cela soit d’intérêt national ou non, cette profession devient dévalorisante dès l’instant où les ‘‘écouteurs’’ ne se  gênent nullement pour appeler le numéro pisté pour proférer des menaces. Ces personnes n’ont aucun respect pour la vie privée  et sont mal vues par le public qui les assimile à des enfants rapporteurs. Comme cette gamine qui ignorait que son père était ‘‘une grande’’ et donnait son sentiment à ce propos : ‘‘ ce n’est pas affaire dêh ! Comment papa de quelqu’un peut aller à l’école, avoir son Bac pour venir écouter ce que les gens se disent au téléphone ? C’est malsain !’’ Toute l’abjection et le mépris sont traduits  par les propos de cette gamine. Et ce sont ces individus qui, après avoir écouté les conversations des journalistes, les appellent au téléphone et les menacent de mort. Alors questions : après avoir tué le journaliste, ses personnes seront-elles plus heureuses qu’auparavant ? Dieu descendra-t-il pour les emmener avec Lui au Paradis ? Leurs enfants sauteront-ils les classes pour se retrouver à l’Université et prétendre à un emploi sans postuler ? Dans tous les cas, cette profession d’écouteur ne grandit pas du tout leurs auteurs qui se prennent pour de très grands espions. La Côte d’Ivoire a-t-elle besoin de ce genre d’individus ? L’on ne peut comprendre que les affidés du fils du sergent-chef qui commanditent ce genre d’opération se mettent en branle, frileux lorsque leurs frasques font l’objet de publication dans les journaux. Comment peut-on violer le secret des conversations et refuser d’être étalé dans les journaux ?  De même que les conversations sont exposées, la vie de ces personnes de l’ombre devraient faire l’objet d’attentions particulières. L’on saurait un peu plus sur leurs secrets et verraient s’il est bien séant d’écouter les conversations de tiers. Ce qui se fait en toute lâcheté.

A demain !

Tag(s) : #Sur La Balance (Edito)
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