A mesure que l’on approche du 31 octobre, date de la présidentielle, la méchanceté présidentielle, pardon, minorité qui s’enlise en ce moment même dans le sable mouvant de la gadoue, s’essaie à vouloir mettre en place, le mécanisme de confiscation du pouvoir. Que son champion, le fils du sergent-chef ne détient d’ailleurs plus. Même s’il s’arroge le droit d’user et d’abuser des biens de l’Etat. Tel le matériel roulant et les autres avantages liés à l’ex-fonction du fils de Koudou Zêpé Paul.
3 villes créées, un département, surtout 103 nouvelles sous-préfectures et 299 communes. A quoi répond cette nouvelle distribution des prix à la veille de la présidentielle ? La réponse est pourtant aisée. Bouaké, Daloa et Korhogo deviennent ainsi des villes. A l’image de la défunte Ville d’Abidjan. Seulement question : pourquoi avoir attendu le dernier virage menant au scrutin présidentiel pour cadeauter ces régions qui, chacun le sait, sont convoitées par le fils du sergent-chef depuis très longtemps? La méthode du fils de Zêpê Koudou reste invariable. Chaque fois que l’homme se sait incapable d’affronter un adversaire à la loyale, il ne pose pas de questions pour ne s’embarrasser de scrupules. Le fils du sergent-chef, parce que détenant le pouvoir absolu après Dieu que lui confère la Constitution ivoirienne, n’hésite nullement de s’offrir des jouets. Qu’il va étrenner lors de ces prochains meetings de campagne. Gageons que les localités que le fils du sergent-chef va visiter vont indubitablement avoir les oreilles pleines de promesses. A réaliser dans cinq ans encore alors que dix ans ne lui ont point suffi pour redonner le pouvoir qu’il avait demandé d’abord, puis brigandé ensuite. Pour se poser là comme le héraut de la démocratie en Côte d’Ivoire, alors qu’il n’en est rien du tout. Aujourd’hui, sa subite lubie qui a consisté en son envie de contenter des personnes et des zones qui lui échappent totalement procèdent de la peur panique de l’homme de perdre la présidentielle. Et malgré les dénégations qui ne manqueront pas, à bien y regarder de près, les zones qui ont été érigées en ville, sous-préfectures, communes rurales sont très convoitées par le ‘‘père’’ du multipartisme en Côte d’Ivoire. Dans tous les cas, ce qu’il faut retenir, c’est la manipulation qui sous-tend cette décision. Elle est à but électoraliste et n’est pas faite sur la base de la bonne foi car très intéressée. Comme tout ce que fait le fils du sergent-chef qui se trouve dans l’obligation de procéder ainsi pour se donner l’illusion d’être encore au pouvoir. Donc chef de l’Etat. Fausse opération de charme qui n’est qu’une manipulation des consciences.