Le thé du Mandat N°390:A chasser du pouvoir

Les Ivoiriens ne peuvent pas aimer se faire aussi mal en acceptant de laisser le pouvoir à un homme qui, bien que criant au feu, ne convainc personne parce qu’il en allumé. Pourquoi faire confiance à un individu indigne de confiance ? Un homme qui n’a pas hésité un seul instant à troquer la vie de ses concitoyens contre 100 milliards ? Une somme aussi ridicule qu’insultante et surtout avilissante  pour les familles des victimes de déchets toxiques. Ces parents que le fils du sergent-chef ne s’est pas du tout empêché de gazer alors que ces derniers ne demandaient qu’un minimum de reconnaissance. Contrairement aux pseudo-patriotes intéressés à qui la refondation ne s’est nullement gêné d’affecter individuellement des agents de police. Au lieu de les affecter aux contribuables que les services des Impôts pressurisent à satiété. Le fils du sergent-chef Koudou Zêpê doit subir le châtiment du peuple. Qu’il a affamé, rendu malade, méprisé par l’argent qui ne lui appartient pas et dont il a usé et abusé en allant faire la foire à la Rue Princesse, haut lieu de dépravation et d’indécence. Parce que dans son projet de société, voir cette rue grouiller de prostituées et d’oiseaux de nuit lui sert à jauger de la bonne santé de l’économie ivoirienne d’une Côte d’Ivoire en plein boom. Qui se morfond dans les profondeurs abyssales d’une gadoue politique dont la Côte d’Ivoire aurait pu faire l’économie. Si les Ivoiriens n’étaient point contraints d’opérer un choix cornélien consistant à se déterminer entre ‘‘le très bon’’ opposant qui s’est révélé un piètre président et mauvais chef d’Etat et un régime militaire. Aujourd’hui, à la veille de choisir son avenir, les Ivoiriens sont interpellés. Ils ne doivent nullement donner leur suffrage au fils du sergent-chef qui a démontré son train de vie princier quant il est s’agit de gérer l’argent du pays. Tandis que ses compatriotes dont il se fout éperdument des souffrances meurent. En couches pour les femmes et de manque de médicaments de première nécessité pour les hommes. Si ce n’est par manque de moyens car il faut d’abord payer avent d’être traité dans les hôpitaux. Qui manquent cruellement de médicaments. Quand d’un autre côté, les diplômés des Universités et Grandes Ecoles se sont spécialisés en casses et destruction des intérêts français. Puisque c’est à l’aune de cette violence que la refondation récompense ces affidés. Ces courtisans zélés dont le seul mérite est d’être des hommes très violents au service d’un régime dont les frasques le disputent à leur incompétence. Ainsi, il est acquis que le fils du sergent-chef ne doit pas du tout être élu pour saborder un pouvoir usurpé. Il faut l’en chasser pour toujours. Et prendre un balai pour effacer toutes les malédictions dont les traces peuvent encore subsister au palais. Le fils du sergent-chef ? Un homme à chasser du pouvoir. A demain !