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L’ami Yao N’Dré est coupable d’avoir délibérément omis la lecture d’un certain alinéa qui vidait le contentieux électoral créé par un hurluberlu qui passe aujourd’hui pour un héros. Bel exemple pourtant à éviter comme la peste si les jeunes Ivoiriens qui aspirent à aller à la conquête du savoir, veulent devenir des hommes responsables avec un futur sans nuages. Surtout à l’étranger. Malheureusement, le Président du Conseil Constitutionnel, à l’image de son jeune camarade de parti, va choisir de forfaire à son honneur, en se prêtant au jeu sordide de LMP, l’attelage hybride de partis, associations et clubs de soutien à la gloire du fils du sergent-chef et auquel il appartient voire est un membre très influent. Cette volonté affichée de nier ainsi le droit à l’expression de plusieurs millions d’Ivoiriens qui aspirent au changement dans la qualité, la compétence, la rectitude morale et la probité, n’a obéi qu’à un seul souci. Celui d’aider le fils du sergent-chef, son camarade de parti dont l’incompétence dans la gestion et la conduite des affaires de l’Etat est pourtant avérée, de se maintenir au pouvoir pour continuer de mettre la Côte d’Ivoire sous une coupe réglée. Comme l’est actuellement la grande muette qui pérorait avant les scrutins du 1er et 2e tour, mais est devenue subitement aphone. Obligée d’observer une position qui, aux yeux de la population, lui donne l’image d’une galette brûlée sur les deux faces. Il est vrai qu’au stade actuel, le président du Conseil Constitutionnel peut plastronner avec le sourire benoît de celui qui s’est très bien acquitté de son travail de citoyen modèle. Malheureusement cet air satisfait va se transformer en un rire jaune. Et lorsque cet éminent constitutionnaliste, qui devrait en prendre de la graine chez l’Himalaya du Droit que demeure le Président du Parti Ivoirien des Travailleurs (PIT), le Professeur Francis Vangah Wodié, se rendra compte que tordre le cou au Droit peut entacher la crédibilité et l’honorabilité de sa corporation, la Justice ivoirienne aura fait un grand pas. Le Président du Conseil Constitutionnel, M. Paul Yao N’Dré aurait lu le fameux article 64 dans son entièreté que les Ivoiriens ne l’accuseraient pas aujourd’hui de forfaiture.

A demain !

Tag(s) : #Sur La Balance (Edito)
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