Le thé du Mandat N°351: La menace

Déchets toxiques, népotisme, prévarications, délit d’initié, privilèges et octroi de quotas aux membres importants de la refondation à certains concours de la fonction publique. Les Ivoiriens y sont maintenant habitués. Comme ils sont accoutumés pour certains, à l’horreur de voir de nombreuses personnes, dont le seuil de misère bat le record mondial, mourir de faim, de maladies voire de chagrin et de honte, tandis que dans ce même pays, d’autres se la coulent douce. Avec pour seul et unique mérite d’avoir vociféré plus fort que les autres Ivoiriens qui, parce qu’ils veulent comprendre et analyser les conséquences d’une bronca contre certains pays, sont automatiquement pris pour les ennemis de la Côte d’Ivoire. Faisant d’eux des hommes qui n’aiment pas leur patrie, parce que ne bavant pas de haine malsaine et nocive aussi bien pour la France que pour les autres pays voisins de la sous-région ouest-africaine. Cette même France que le fils du sergent-chef, par le biais de ces répondeurs automatiques, accusent de vouloir le chaperonner voire infantiliser et que des membres de lmp, plus royalistes que le roi se sont arrogé le sacro-saint droit des peuples à jouir de leur souveraineté, à traiter avec mépris. Pour poliment, les bras croisés tels des écoliers d’une école de Boussoué, affirmer devant des ressortissants lui être viscéralement attaché. Les volte-face légendaires et les retours sur soi-même du fils du sergent-chef sont devenus aujourd’hui, en Côte d’Ivoire, un lieu commun. Mais cela prend aujourd’hui une tournure telle qu’il faut craindre pour l’avenir immédiat des Ivoiriens. En effet, 25.000 miliciens sont subitement reconnus officiellement comme des supplétifs des forces loyalistes alors que leur existence avait été niée vigoureusement avec force démentis. Aujourd’hui, il y a de quoi être inquiet sur la confiance que les Ivoiriens devraient accorder à un certain candidat à l’élection présidentielle. Il ne se passe pas un seul jour sans que ces milices qui n’existaient pas du tout, non seulement s’invitent dans le processus de paix par la voix de leur chef de guerre mais ne se gênent nullement de tirer à l’arme lourde sur les autres citoyens de ce pays. Même s’ils sont convaincus d’être des apatrides ayant attaqué leur pays. Certains d’’entre eux siégeant au gouvernement avec l’onction du chef de file des refondateurs qui est le leur, les milices supplétives du FPI devraient mettre un holà à leurs revendications dirigées. Les Ivoiriens, quant à eux, n’attendent que la distribution effective des cartes d’électeurs et les cartes d’identité nationales pour sortir de leur pauvreté ambiante qu’ils vivent depuis 2000 et le voir se transformer en joie sans nom, au lieu que e soit dans une misère inqualifiable. Certes, il est vrai que le fameux décret a été signé mais la menace de la dernière signature plane toujours. Pour nous l’avoir servi plus d’une fois au moment où les Ivoiriens confiants croyaient pour voir croire en la bonne foi du fils du sergent-chef. La menace existe bel et bien sauf lorsque que chaque fils de ce pays tiendra entre ses mains, ses carte d’électeur et d’identité.