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Que n’a-t-on entendu et lu pendant les années de provocation du FPI où se prévalant d’une étiquette d’opposants, certains militants aux ‘‘deux doigts’’ n’ont pas fait dans la dentelle? Des paroles irrévérencieuses aux actes de défiance, la Côte d’Ivoire aura tout vu et tout entendu des militants du FPI dont l’arrogance et l’insolence n’avaient point de limite en ce temps-là. Au point de que des gamins, petits-enfants de Félix Houphouët-Boigny et leurs oncles voire pères ne se souciaient nullement de hurler comme une meute de loups ‘‘ Houphouët, Voleur !’’. Aujourd’hui, il serait bon de savoir, qui de Félix Houphouët-Boigny et du fils du sergent-chef peut porter ce qualificatif de ‘‘voleur’’ qu’on attribuait sans aucune gêne au père de la Nation. La Côte d’Ivoire est aux portes de la délivrance comme un esclave dont les chaînes sont sur le point d’être brisées après une très longue période de captivité. Et jubilent à l’idée d’être affranchi de sa servitude. La joie des Ivoiriens d’être heureux avant terme se comprend aisément sauf par ceux de la minorité présidentielle qui, parce que sentant venir la fin de leur moment de gloire usurpée s’y opposent de toutes leurs forces. Aussi, les Ivoiriens ne peuvent qu’être indignés que des hommes qui ont fomenté des troubles dans ce pays, viennent sur le tard regretter (est-ce sincère ?) leurs actes pour se faire absoudre de ce péché qui les suivra partout. De sorte à forfaire à leur honneur comme la défense puérile du ministre de la Défense qui, au lieu de s’excuser auprès de toute la population, a préféré se lancer dans des explications oiseuses qui ne font que l’enfoncer. Comment, des trois fonctionnaires en mission aux USA, deux rentrent sans leur collègue ? Qui lui est aux mains du FBI ? Pour fraude sur l’embargo. Cette propension du FPI à vouloir donner des leçons de morale aux uns et des cours théoriques de gestion fait de ses militants, des poches de moralité.
A demain !