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A quelques semaines de la présidentielle du 31 octobre 2010, la précampagne bat son plein. Pour le candidat du PDCI-Rda, les faits parleront mieux que la démagogie bleue. Ainsi, il faut opposer aux pluies et déluges de promesses du fils du sergent-chef et chef de file du FPI, des faits tangibles, des réalisations concrètes d’Henri Konan Bédié. Or, Henri Konan Bédié n’est plus aux affaires depuis la parenthèse ’’kaki’’ de décembre 1999. Malgré cette mise à la retraite forcée par la force dissuasive des armes que le fils de l’autre a applaudie, à grands cris de joie, saluant même l’initiative comme ‘‘salutaire’’ et ‘‘constituant une avancée démocratique’’, le bilan de HKB est comptabilisé comme un acquis de la refondation. Les plus démagogues s’échinent pourtant à déterminer le sexe de l’ange ou à trouver des poux sur la tête d’un chauve. Bilan contre bilan ? Il est utile de faire le tour des catastrophes qui se sont abattues sur la Côte d’Ivoire du fait du FPI, tout autant que de son chef. La liste est si longue qu’il serait fastidieux de l’énumérer. De 2002 à la veille des présidentielles d’octobre prochain, les Ivoiriens se demandent toujours ce qui peut encore leur tomber sur la tête. En plus des affres qu’ils vivent depuis : 150 morts. Ce sont les victimes identifiées du 25 Mars 2004. 174 disparus et 143 blessés. Un rescapé qui témoigne que son bourreau lui a enfoncé son poignard dans la chair, etc… Toutefois, plutôt que de s’apitoyer sur le sort des Ivoiriens, c’est à une espèce de jeu dangereux auquel il ne doit pas s’adonner, que le fils du sergent-chef a choisi de jouer. Son étrange autosatisfaction et l’actuelle difficile, voire catastrophe économique de la Côte d’Ivoire, ont finalement varié. L’homme qui se complaisait à rabaisser ses adversaires, devrait plutôt songer à présenter, le sien. Au lieu de passer tout son temps à inaugurer les réalisations de Bédié dont le FPI s’est approprié la paternité. Sans vergogne. Le PDCI-Rda est prêt à présenter son bilan contre celui du FPI. Qui dit mieux ? Seul Bédié peut ramener la Côte d’Ivoire dans le giron du développement. A quelques semaines de la campagne électorale, toute la Côte d’Ivoire sait qui est le véritable poison à ne pas ingurgiter pour ne pas se retrouver dans une santé précaire comme ceux d’en face ont plongé le pays.
A demain !