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LES DEUX PIEDS D’ARGILES DU POUVOIR DE MONSIEUR GBAGBO LAURENT

M. GBAGBO Laurent, vous êtes de jour en jour humilié. Une véritable descente aux enfers. On dirait même que le ciel est fâché contre vous. Après le premier tour de l’élection présidentielle, le président du PDCI-RDA et les autres partis qui composent le RHDP ont demandé à leurs militants de votez massivement pour M. Alassane OUATTARA, le nouveau candidat de la coalition. Tes chantres bien que sachant que dans ses conditions le miracle n’était plus possible pour vous, continuaient de te faire croire qu’ils étaient capables d’appeler les étoiles à voter pour vous. Mais, c’est une période de campagne, cette période est une traite pour les manges milles.  Ce qui c’est passé avec M. YAO N’dré Paul, c’est une tentative de légitimation et de recherche de base institutionnelle à votre volonté de confiscation du pouvoir. Vous agissez comme un fesciste. Vous aviez pensé que la communauté internationale allait simplement condamné, prendre acte et par la suite coopéré avec un pouvoir acquis à l’issue d’un braquage. Vos conseillers sont ceux qui vous conduisent tout droit dans le mur. Vos deux pieds sur lesquels vous compter ne sont plus solides et ne pourrons pas tenir longtemps. L’un contribue au pourrissement de l’école et l’autre ne peut que mobiliser les agoras et parlements. Alors sur quelle jeunesse comptez-vous ?

 

CHARLES BLE GOUDE : LE PREMIER PIED D’ARGILE

Toi et tes amis, vous prenez vos hallucinations pour des vérités absolues. Rien d‘étonnant, quand on veut tuer son chien, on l’accuse de rage. Si j’avais décidé de prêter main forte au RHDP, j’allais tout simplement demander au préfet de Divo de produire une déclaration  pour nous dire s’il soutient la vérité des urnes ou l’insurrection constitutionnelle. Au cas où il choisir le camp de la rébellion, j’allais demander à M. OUATTARA de nommer un nouveau préfet de région. Celui là son autorité ne souffrirait d’aucune contestation. Camarade BLE Goudé Charles, je te prie de bien vouloir demander à tes hommes d’avoir un bon profil. Les menaces de mort et les appels anonymes sont loin d’être des actes de personnes responsables. Des chasseurs de primes ont tenté de me soustraire dans la nuit du 2 au 3 février en plein couvre feu. Des personnes s’informent régulièrement de ma présence à mon domicile. On va jusqu’à me reprocher le fait que j’aime  acheter les journaux tel que le patriote, le jour et le nouveau réveil et que mon journal préféré serait le patriote. Et puis après ? Vous les grands défenseurs de la liberté, vous n’allez quant même pas m’interdire d’acheter et de lire ce que je veux ? C’est vraiment ridicule. Je ne suis pas le responsable de la victoire d’ADO. C’est le peuple de Côte d’Ivoire qui l’a voté. Si quelqu’un a gagné ses élections, c’est  ADO. C’est cette vérité qui te donne l’insomnie. C’est tout à fait irresponsable de refuser le verdict des urnes pour un président nommé par un conseil constitutionnel politisé en avançant un prétexte de fraudes massives qui n’existent que dans la tête de ceux qui l’ont inventer. On n’a pas besoin d’être dans un parti politique pour faire preuve d’honnêteté. C’est tout simplement un devoir moral. Camarade Goudé, pour une fois, soit honnête avec ta propre âme, sinon tu feras face au tribunal de ta propre conscience. Je ne pouvais pas battre campagne pour GBAGBO Laurent. Avant qu’il ne soit candidat, il était déjà périmé. Il a trahi la confiance de 2000. Si c’est ça mon péché, je l’assume. Comment demander à la population de voter un candidat qui demande aux étudiants de payer 50.000 FCFA pour s’inscrire à l’université au lieu de 7.500 FCFA ? Les plus petits reçoivent des livres « gratuitement » au primaire pendant que les grands remboursent cet argent à l’université. C’est ça l’école gratuite ?  GBAGBO a commit de graves erreurs politiques dans le domaine de l’éducation. Ne soit pas étonné s’il a été sanctionné.

   Camarade BLE Goudé, au moment où nous étions à la Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), tu disais qu’après ton mandat, tu iras faire la politique pour devenir président de ce pays. Si tu as oublié je te dirai le jour, le lieu et la circonstance ainsi que le vêtement que tu avais porté. Je pensais personnellement que tu allais créer ton propre parti pour certainement répondre aux attentes des jeunes ou tout simplement rejoindre le parti du général GUEÏ Robert, comme les AHIPEAU Martial, DJEDOU Koffi Laurent (mon ancien coordinateur de région) et BLE Guirao. En ce moment là, tu ne croyais pas à une victoire de Laurent GBAGBO. Tu étouffe KONATE Navigué dans son travail, peut être qu’il na pas le  courage de te le  dire. Mais pousse ta réflexion un peu plus loin et tu te rendras compte de l’évidence. Lorsque la crise des machettes a commencé, la toute puissante coordination régionale du Sud Bandama (dont j’étais membre) à l’instar de plusieurs coordinations a décidé de soutenir ton secrétariat général. C’est moi qui ai hébergé les membres de la coordination régionale et les sections (tous armés de machettes) lorsqu’on devait attaquer les écoles de Divo pour y soustraire les hommes de DOUMBIA Major. C’est encore moi qui avais été arrêté à Tiassalé avec une délégation venue de Divo pour y organiser une marche dans le cadre de cette même dissidence. C’est toi-même qui as appelé à la préfecture pour qu’on nous libère sinon tu y enverrais des cars d’étudiants. J’espère que tu ne diras pas que je n’ai jamais existé dans le fiché de la FESCI. C’est le FPI qui à chassé DRIGONE bi allias FAYA, numéro 2 du Bureau Exécutif National (BEN) de BLE Goudé. Ce qui s’est passé est ceci. Nous sommes à l’approche du congrès qui allait mettre fin au mandat de Blé Goudé. Une dispute nait entre deux membres du BEN, deux candidats potentiels pour succéder BLE Goudé Charles :

-          Le camarade DOUMBIA Soumaïla dit DOUMBIA Major, secrétaire à l’organisation. Candidat favori.

-          Le camarade FEFE, secrétaire à l’information, candidat soutenu par le FPI

Sous les ordres du FPI, BLE Goudé décide de prendre des sanctions visant à empêcher DOUMBIA Major (supérieur hiérarchique de FEFE) d’’être candidat au mépris de la nature apolitique de notre fédération. Cette décision a été suivie par l’épuration des fescistes proches du Rassemblement Des Républicains (RDR). Lorsque M. GBAGBO Laurent arrive au pouvoir, la plus part sont allé en exil en transitant par le Mali. C’est la preuve que c’est GBAGBO Laurent qui est responsable de cette division. Cette situation a été beaucoup plus encombrante pour nous autres qui avions décidé de se battre pour BLE Goudé et dont la plus part de nos parents étaient RDR et n’avaient plus confiance en cette fédération qui était devenue politique. J’ai même été séquestré en l’an 2000 par des militants proches du RDR lors d’une décente musclée au Lycée Moderne de Divo. Camarade BLE Goudé Charles, toi tu n’as pas pu mater ta rébellion tout comme GBAGBO, laquelle a fini par s’installer presque dans les mêmes conditions sur le territoire national, avec GUEÏ Paul qui a fait son QG à Bouaké. Après la réunification de la FESCI, ce dernier (GUEÏ) était obligé de créer un mouvement de soutient à GBAGBO pour montrer qu’il est dans la république afin de bénéficier des grâces du régime.

Aujourd’hui, des élections présidentielles sont organisées en Côte d’Ivoire. M. Alassane OUATTARA en sort vainqueur avec plus de 54% des suffrages exprimés. M. GBAGBO Laurent avait dit lors du face à face avec M. OUATTARA : « je respecterai les résultats tel qu’ils seront donné par la Commission Electorale Indépendante (CEI) ». La suite, on l’a connait. C’est un comportement fesciste qu’il nous a été donné de voir sur la chaine de la télévision nationale avec DAMANA Adia PicKas. DAMANA PicKas, lui qui a envoyer et payer des loubards pour aller casser les urnes à Fresco au premier tour  par ce qu’il ne pouvait pas admettre que GBAGBO perd chez lui, aurait pu procéder autrement afin d’éviter de vilipender l’image de ce pays en ce comportant comme un loubard. Camarade BLE, comme c’est  toi le gardien du temple (tu le dis tout temps), je n’ai aucun doute sur le fait que tu as participé à la planification de tout ce schéma dont le reste du film s’est achever avec M. YAO N’dré Paul qui a constitutionalisé la mort de Gbagbo. Il invalide les résultats de 13 départements (source CEI) pour ensuite nommé M. GBAGBO Laurent vainqueur avec 51% des voix. M. YAO N’dré Paul a été nommé au conseil constitutionnel avec une feuille de route bien précis. Faire appliquer le « on gagne ou on gagne ». Là encore c’est un comportement fesciste. C’était un homme de mission à la tête d’une institution de cohésion sociale. Il n’a pas joué son rôle d’arbitre, mais celui du capitaine d’une des équipes en compétition. Cela me rappelle une élection de la FESCI à la cité universitaire de Mermoz où des bâtiments favorable au  candidat KEZO,  ont été invalidés par ce que ce dernier n’était pas dans une certaine prédestination. Camarade BLE Goudé, tu sais très bien que la majorité présidentielle se trouve du coté de M. OUATTARA. Je ne sais pas comment Malick COULIBALY et Laurent FOLOGO ont pu se comporter ainsi envers leur propre parent du nord en les excluant de la carte électorale et cautionner le fait que GBAGBO les plonge dans le noir en coupant l’électricité.

Camarade BLE Goudé, je suis doublement déçu de M. YAO N’dré. Déçu par ce que  c’est un cadre de Divo qui a provoqué la mort de plusieurs centaines de personnes. Il est le premier responsable de ce désordre. Déçu, car il était président du conseil général et rien n’a changé. La ville de Divo a un problème de route. M. YAO N’dré a été incapable de réhabiliter l’axe Divo-Hiré, fortement endommagé au niveau de la sous préfecture de Didoko. J’ai été parrainé une activité des jeunes de Didoko pendant les vacances en 2009. J’ai vu combien de fois la poussière indisposait la résidence de la nouvelle sous préfet. Je me suis entretenu avec elle et je crois qu’elle, aussi bien que les habitants ont besoin d’un coup de main. J’espère le nouveau président se penchera sur cette question. La mairie  par contre se spécialise dans la vente de terrains et le parrainage de jeux d’invisibilité.

Camarade BLE Goudé, aujourd’hui tu invite la jeunesse à acheter des chaussures « lesquès » et d’attendre ton mot d’ordre qui tarde, qui tarde et qui tarde toujours. Un général ne parle pas trop. Il me semble que tu fais exprès pour ignorer un certain nombre de chose :

-          Les gens ont été des victimes en novembre 2004 (je me demande si tu étais à l’Ivoire) et toi tu as empoché le butin. Ils sont allé au plateau non pas pour demander leur part mais pour demander qu’on leur accorde un peu d’attention. Votre régime qu’ils ont protégé n’a pas hésité un seul instant à utiliser  la force publique pour les disperser. En ce moment, mon Général où étiez vous ? ils ne sont plus disposer à répéter l’histoire.

-          Le FPI est minoritaire dans le pays. De quelle jeunesse parles-tu ? la jeunesse estudiantine ? non parce que les étudiants n’ont pas voté GBAGBO Laurent, malgré le fait qu’il était le seul à y faire campagne. La FESCI l’a rendu indésirable.

-          Toi, tu envois les jeunes pour qu’il se fasse tuer et tu cours au palais toi et ta bande pour aller prendre la rançon. C’est un travail de vampire. Heureusement que, l’argent est entrain de tari au palais.

Tout le temps tu n’as fais que mentir. Tu as planifié ton enchainement sur ton lit d’hôpital avec les étudiants de médecine pour pouvoir accuser le président  KONAN Bédié et cela avec la complicité d’un journal de la place. Tu étais dans un hôtel dans la commune d’Adjamé au moment où tes amis ont faire exploser ta bouteille de Gaz pour faire croire que tu avais sauté du 4ème étage. Nous avons tous été emprisonné par le régime BEDIE. Mais, dire que le Président Bédié est un kamikaze pour exploser une chambre de cité, je dis non. Tu dois préparer le départ de GBAGBO pour ne pas être surpris.  Prépare-toi une sortie honorable. Il n’est pas encore tard. C’est un devoir pour moi de t’interpeller. Aveuglé par l’argent, tu rame dans une mauvaise direction. La nuit va bientôt tomber, décide toi frère. Dans le cas contraire, j’espère que tu vas trouver du travail aux jeunes que tu convois tout le temps pour faire du remplissage lors de tes meeting. Les agoras et les parlements ne constituent pas un travail mais une promotion pour les sans emplois. Moi, j’ai honte de voir que la RTI pour montrer que les activités se déroulent normalement dans le pays, nous montre des diplômés de BTS entrain de vendre du Garba à Bonoua. M. le Ministre de l’emploi, dites au DG de la RTI de respecter un peu la mémoire de nos universités.                                                                                   C’est ça la jeunesse est au travail sous le FPI ?

BON ARRIVE MONSIEUR LE MINISTRE !                                                                                                                                                                 

MIAN AUGUSTIN : LE DEUXIEME PIED D’ARGILE

En ma qualité d’ancien responsable de la Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), structure dont tu dirige aujourd’hui avec cette jeune génération, je tenais à te faire quelques remarques sur la façon dont tu gère cette structure pour laquelle certains d’entre nous ont été sacrifié. Je ne sais pas si au moment où les camarades SORO Guillaume et BLE Goudé Charles étaient respectivement secrétaires Généraux, si tu militais à la FESCI. De toutes les façons, tu as suivi ou appris comment nous avions organisé la résistance. Parlons de la période de BLE Goudé, elle est encore plus récente. Je me souviens des beaux moments que nous avions passé à lutter pour la cause des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire. La FESCI a cessé de répondre aux aspirations des élèves et étudiants à la fin du mandat de BLE Goudé. Je profite pour rendre hommage aux Généraux BLE Guirao, AHIPEAU Martial, SORO Guillaume et enfin Charles BLE Goudé dont je tiens dans le même temps pour responsable de tout le désordre actuel. C’est lui qui a vendu la lutte en appelant les élèves et étudiants à voter M. Laurent GBAGBO en  2000. Dès lors la FESCI n’avait plus compétence pour parler au nom des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire. Cette structure a fini par devenir une sous section du FPI.

Camarade MIAN augustin, moi je ne peux pas te féliciter pour ta réélection parce que les raisons qui l’ont fondé sont loin d’être une exigence scolaire ou universitaire. C’est plutôt pour des motivations politiques. Conséquences, tu as déchiré la structure en deux et empêcher la tenue d’élections libres et démocratiques dans les cités et facultés universitaires avec cette vilaine politique dite de reconduction. ZAGOL Durant aurait peut être redressé cette structure. Le simple fait que tu avais forcement besoin de rester à la tête de la FESCI pour mériter le fait que tu sois le chargé de la mobilisation dans la direction de campagne du FPI chargée de la jeunesse montre qu’en tant réel tu n’es pas capable de mobiliser.

Camarade MIAN, la plate forme revendicative pour laquelle nous avions lutté, a été enterrée après le départ de BLE Goudé Charles. Jean Yves DIBOPIEU ne pouvait naturellement pas lutter pour ça puisqu’il avait hérité d’une FESCI déchirée qu’il devait consolider afin d’avoir un syndicat fort face au régime GUEÏ. Après l’installation de Gbagbo au pouvoir, la FESCI est rentré dans une nouvelle ère : celle de la « mangecratie » et de l’oppression. La FESCI est devenue une organisation criminelle  qui règne sur un puissant empire financier sous le regard complaisant de GBAGBO.  

La nouvelle génération a abandonné la lutte pour la course à l’enrichissement à l’image des membres de la refondation. C’est un minimum de 30.000.000 FCFA que la FESCI récolte dans les magasins, les chambres et autres chaque fin de mois. J’ai été un peu surpris de voir dans le programme de GBAGBO Laurent un projet de construction de plusieurs universités alors qu’il n’a même pas pu réhabiliter le bâtiment incendié de la cité universitaire d’Abobo 1 et  pour lequel l’une de ses épouses s’était déplacée. Elle en avait faire la promesse lors d’un meeting de séduction à la résidence universitaire d’Abobo 1. On ne dirige pas une nation avec des promesses. La FESCI devrait lutter pour ça. Ya trop d’exemple comme ça. La liste est longue. Certainement les nouveaux camarades n’ont pas le temps pour lutter puisqu’ils sont préoccupés par les encaissements et le développement d’autres pratiques pouvant aboutir à la création de nouvelles sources de revenues. La  FESCI émarge dans le budget de la présidence de GBAGBO. Alors contre qui la FESCI allait lutter ? Comment comprendre le fait que le Ministère de l’éducation national doit jusqu'à ce jour presqu’un demi milliard à FESCI. Le ministre Amani N’GUESSAN et le Ministre BLEU Lainé doivent expliquer aux ivoiriens les sommes qui sortent de ce ministère pour le compte de la FESCI. On comprend pourquoi le FPI tenait tant à ce portefeuille ministérielle, malgré les milles gouvernements. La FESCI est elle devenue un fournisseur de l’Etat ? L’Etat de Côte d’Ivoire doit de l’argent aux établissements privés. Mais dans le même temps le régime GBAGBO et la FESCI développent un système de pourrissement pour faire baisser le chiffre d’affaire des écoles privées et le niveau des élèves. Il s’agit des recrutements parallèles. Même à l’université ce phénomène existe. Des établissements privés de références sont en difficultés. Certains luttent entre la mort et la suivie. Au public, on n’a souvent 120 élèves dans certaines classes. Tout ceci abaisse les résultats scolaires. C’est une perte d’environ 2 milliards de FCFA par région que les établissements privés enregistrent chaque année à cause de ce phénomène. Les Directeurs Régionaux de l’Education savent très bien ce que je dis.  Où est passé le sens de la lutte ?

Camarade MIAN, fais un tour dans les coordinations, les fescistes qui y sont ne travaillent plus en classe. Ils n’y vont même pas pour la plus part d’entre eux. Sais tu que la majorité des fescistes qui sont dans les grandes écoles n’ont pour la plus part pas de BAC ? Que fais tu pour redresser cette situation. L’image du syndicat est dégradée et fortement entachée. Il ne suffit pas de donner des prises en charges et par la suite distribuer des BTS par ci et là parce qu’on n’a des quotas. Ce n’est pas le rôle d’un syndicat. Il faut promouvoir l’instruction. Le système est ainsi organiser : Ceux qui ne mangent pas au BEN, vont soit dans les facultés, soit dans les cités pour se servir. Dans les cités universitaires les chefs de palier peuvent s’organiser autrement pour gérer la cité. Les sections qui sont dans les cités sont inutiles. Les cités ne sont pas des facultés ou des établissements d’enseignements pour qu’on y installe des généraux. La Côte d’Ivoire a besoin d’un pouvoir responsable pour garantir la sécurité et l’expression plurielle dans nos espaces universitaires.

Camarade MIAN, revenons un peu sur les nombreux crimes de la FESCI qui finiront tôt ou tard par être révéler.  Il existe des moyens pour établir la liste des victimes et faire arrêter tous les auteurs. Ce sont des cas de violations graves de droit de l’homme et de privation de liberté individuelle et collective. Les étudiants sont dans la terreur. Les crimes et les pratiques peu recommandable de certains généraux sont loin de créer une atmosphère de vivre ensemble dans les résidences universitaires. Les étudiants vivent dans la peur, c’est pourquoi ils ont sanctionné le FPI aux élections. En cité, les étudiants sont forcés à venir assister aux meetings au risque d’être battu.  On va en faculté pour suivre les cours et on vient en cité pour se reposer et non  pour être terroriser. Tu as constaté comment les cités se sont vidé après le deuxième tour de la présidentielle. C’est par ce que la FESCI a créé l’insécurité dans les cités. Des étudiants sont chassés pour leurs opinions. Des dioulas et des baoulés ont été chassés de leur chambres. Qui vous a dit que le baoulé ou le dioula est forcement PDCI ou RDR ? Sachez un jour que vous risquez de faire face à une révolution des étudiants. C’est quoi, ses histoires de chambres JFPI ? C’est l’expression même de la pensée unique et de l’inégalité. Il faut arrêter  la criminalisation des campus. Combien de professeurs n’ont-ils pas été victime de cette structure que nous avions laissée. L’Etat doit être à mesure de rétablir l’autorité des professeurs, si non il n’y pas d’école. Parce que l’école, ce n’est pas ce que nous voyons aujourd’hui. Ces actes de voyousie n’ont jamais constitué un seul élément de la mission de ce syndicat.

Vivement que notre « FESCI » revienne !                 

CAMARADE MIAN AUGUSTIN, QUITTE DANS ÇA !!!

MAJOR  SANOGO

Ancien Responsable de la FESCI

E-mail : sanogomajor@yahoo.fr

06 32 49 72

 

    

Tag(s) : #Lettre ouverte
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