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GERVAISPitié pour un ex-chef d’Etat

 

"Préfère la fortune du soir à celle de l’aube’’. Pour n’avoir pas su tirer profit de cet adage bien paysan, le fils du sergent-chef se ronge le sang aujourd’hui. Lui, prétendument si fier de la Côte d’Ivoire, que tous les pays jalouseraient à commencer par ses voisins, devrait pourtant démontrer son amour pour sa patrie. Malheureusement les tendances machiavéliques de tricherie du fils du sergent-chef vont s’accentuer le 28 novembre 2010. Atteignant leur paroxysme le soir des résultats braqués par le Conseil constitutionnel dont le président, pourtant homme de Droit ( ?) n’a même pas éprouvé l’orgueil de l’indépendance du juge pour dire vrai dans la proclamation des résultats. Préférant vendre son âme et corrompre sa conscience et surtout toute une vie professionnelle maintenant entachée par une décision aussi terne que saugrenue. Au lieu de celle qui l’aurait grandi et boosté son estime en laissant de lui une image de magistrat intègre dans la mémoire collective. Au soir du 28 novembre, le fis du sergent-chef savait déjà les résultats et devait très élégamment reconnaître la victoire d’Alassane Ouattara, candidat du RHDP, son adversaire qui l’a battu à plate couture mais dont il se refuse à admettre la victoire, le fils de Koudou Zêpê devrait se pincer pour savoir qu’il ne rêve pas et vit la réalité et non une lmp télé- réalité. Où tout ce qui est faux peut être maquillé pour lui donner un aspect trompeur de vérité. La seule télévision au monde dont les animateurs sont obligés de montrer leur indéfectible attachement au fils du sergent-chef pour espérer avoir la vie sauve et de l’avancement sinon, car aux mercenaires libériens et angolais grassement payés pour tuer les Ivoiriens. Qui sont aujourd’hui des centaines à avoir perdu qui, un frère, qui une sœur sans que cela n’émeuve le couple fatal dont la seule préoccupation reste le POUVOIR. Qu’importe le nombre d’ivoiriens et même d’étrangers à faire passer de vie à trépas, pourvu seulement que le fils du sergent-chef puisse sauver ‘‘son’’ pouvoir et tous les avantages y afférents. Alors qu’il a été habitué à vivre dans un luxe emprunté et auquel il a pris goût, l’on peut comprendre que le fils du sergent-chef ne puisse et ne veuille s’en défaire. Même avec une menace d’intervention militaire pour le déloger et l’en posséder. 5 ans de mandat plus ‘‘un autre cadeau’’ devraient avoir suffi à ce capitaliste saupoudré d’un zeste trompeur de socialisme pour comprendre que les Ivoiriens ne veulent plus d’un tel prédateur qui reste sourd à leurs souffrances et cyniquement  aveugle sur les nombreuses tueries qu’il commandite. Pitié pour un ex-chef d’Etat. A demain !

Tag(s) : #Sur La Balance (Edito)
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