‘‘Journée internationale des femmes’’/Depuis 1962, les artistes Maliennes luttent pour l’émancipation de la Femme

Le 08 Mars 1857, 129 ouvrières sont assassinées parce qu'elles réclamaient un meilleur salaire. En 1910, la journée du 08 Mars a été choisie pour saluer et immortaliser leur mémoire. « La journée internationale des droits des femmes »venait ainsi de naître. Au Mali, les femmes ne sont pas restées en marge. Elles ont élevé la voix, leurs voix, par la musique. Aussi, à l’instar de la regrettée, Tata Bambo, compositeur, dès ses 12 ans, du single "Bambo », un single éponyme qui restera collé et gravé, à jamais, dans l’histoire du Mali, d’autres artistes femmes maliennes suivront.

Cette chanson, vue comme prémonitoire,en 1962, dénonçait les mariages forcés, qui continuent encore hélas, de nos jours, dans certains pays africains. Avec leur kyrielle de conséquences regrettables.  En 1990, la Diva Oumou Sangaré sort son tout premier album, intitulé : "Moussolou" (les femmes) en Bambara. Un album aussi éponyme puisqu’il donne son nom à l'album, et où il est question de la femme et surtout de son émancipation dans tous les secteurs de la vie sociale. En 2000, c’est Babani Koné, star incontestée du Mali qui lui emboîte le pas. Elle élève, en ce temps-là, la voix, sa voix, en faveur des femmes avec "Sanu djula". Un titre de qualité qui interpelle aussi les femmes à plus de responsabilités, à plus d'engagements pour leur liberté.

 Il faut reconnaître que les artistes Maliennes sont engagées dans la lutte contre cette noble cause depuis des lustres.

 Par JUSTIN KASSY

Source : Rihana de Lavegas