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Manifestation de médecins et d’étudiants (Illustration) — Dans une capitale (Lomé) en pleins travaux et toujours à la merci de graves inondations, les étudiants de l’Ul (Université de Lomé) et le personnel soignant du secteur public se sont encore faits entendre ce mardi. Avec à la clé des positions de plus en plus carrées….
Ils l’ont promis, ils l’ont fait en cette matinée du 14 juin 2011. Eux, ce sont les étudiants de l’Ul et le personnel soignant du secteur public au Togo. Ces deux corporations se sont invitées au devant de l’actualité togolaise, comme elles l’avaient annoncé depuis de nombreux jours.
Tôt ce matin, le personnel des hôpitaux publics a enclenché un mouvement de débrayage, a constaté « Afriscoop », à Lomé. De l’avis des responsables du Synphot (Syndicat des praticiens hospitaliers du Togo), ce sont toutes les structures sanitaires publiques du Togo qui se sont alignées sur ce mouvement de grève de « 04 jours ». Particularité de ce nouvel arrêt du travail des hommes en blouse blanche, il « sera reconduit toutes les semaines jusqu’à satisfaction totale de leurs revendications » !! Ces réclamations demeurent les mêmes. Il s’agit entre autres de la mise en place d’un statut particulier pour le personnel médical, la fin du versement de leurs appoints annuels (de risques) qui s’élèvent à 180.000 fcfa ou encore la dotation des centres hospitaliers publics de connexion internet.
Les étudiants veulent retourner en amphi, mais…
Ce 14 juin, le Meet (Mouvement pour l’épanouissement de l’étudiant togolais) a organisé une Ag (Assemblée générale) pour restituer à sa base la quintessence de ses discussions du début du mois avec les autorités togolaises. Cette séance de restitution a été maintenue sur la journée de ce mardi, parce que, la semaine dernière, au lendemain de la réouverture de l’Ul, l’affluence des apprenants n’était pas celle des grands jours. C’est ce qu’a confié un responsable du Meet à nos confrères de « Radio Kanal Fm ». Au cours de cette séance de retrouvailles entre mandants et mandataires du Meet, il a été signifié aux étudiants de l’Ul que le consensus entre autorités et mouvements estudiantins de début juin n’était pas un accord. Des milliers d’étudiants de l’Ul ont même voulu se rendre à la primature pour faire entendre leurs cris du cœur, après avoir improvisé un bref sit-in devant les locaux de la Daas (Direction des affaires académiques et de la scolarité) de l’Ul. Mais ils en ont été empêchés. D’aucuns parmi eux réclament dorénavant la « démission pure et simple » de l’actuel président de l’Ul, le juriste Ahadzi-Nonou, face à l’insatisfaction de leurs doléances.
Dans son édition de la mi-journée, Tvt (Télévision nationale), n’a fait llusion à aucun de ces mouvements de mécontentement.