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Incroyable mais vrai. Les consignes fermes de Mme la ministre de l’éducation nationale et de l’enseignement technique, suite à des traitements indignes à l’égard des enfants en général et en particulier des écoliers, sont, incontestablement, foulés aux pieds par certains pédagogues. Parmi ceux qui enfreignent à cette loi, Mme Loua.

Entre les effectifs de IEPP Lakota 1, celle-ci, enseigne la classe de Cp1, à l’école primaire publique de Djorogalilié. Prétendant avoir été touchée par une bulle d’air par un élève, elle se saisira de cet enfant et l’enfermera dans sa classe. Sans aucune pitié, à l’aide donc d’un tuyau, elle lui administrera des coups au point que l’écolier aura des enflures sur tout le corps. Malgré cette punition mémorable, elle exigera du poulet.  De quoi s’agit-il ?

En effet, c’était le mercredi 22 novembre 2017. Le nommé Maféré Doua Olivier, en classe de cm1, qui ne présentait aucun signe de malaise, comme d’habitude, ce matin là, a quitté la maison pour se rendre à l’école. Une fois dans la cour de l’établissement, il prendra le plaisir de jouer à un jeu. Il se trouve qu’une ‘bulle d’air’, lequel amusement que produisait l’écolier, pris par le vent, progresserait pour aller toucher la maîtresse qui passait son chemin. Pour cet acte qui s’exprime malencontreusement et surtout d’une manière involontaire a coûté d’énorme peine à Maféré Doua Olivier. Après l’avoir méchamment frappé, avec la complicité du directeur Dosso Moritié Ahmed, de gré ou de force, celui-ci va être par ailleurs contraint à aller chercher ses parents. Sa génitrice K. Mireille répondit ainsi à cette convocation. Dans le bureau du directeur où l’on ordonna à cet élève de se mettre à genoux : « madame, votre fils s’est mal comporté envers la maîtresse. Pour ce qu’il a fait, nous avons décidé de le punir sévèrement. Pour que cela serve de leçon aux autres, nous allons lui infliger une sanction de deux (2) semaines. Pendant ces deux semaines de correction, il restera à la maison et reprendra les cours que le jeudi 7 Décembre 2017. C’est la décision que nous avons prise à notre niveau ici. Toi, tu dis quoi ?» indiquera le directeur Dosso Moritié Ahmed.  Au cours des échanges où cette dame ne fait que les supplier, l’on fut surpris d’attendre le directeur dire à nouveau : « Mais, il faut faire quelques choses. La maîtresse réclame un poulet. Si tu veux qu’on accepte ton pardon, mieux vaux faire quelques choses. Dans le cas contraire, allez-y à la maison avec votre enfant. Il ne mettra pieds en classe que le 7 décembre » dirait-il avant de s’en aller de l’école à bord de sa moto. Sur ses instructions, ledit élève sera interdit d’accès à sa salle de classe. Après les avoir fait tourner en bourrique dans la cour entre le maître du Cm1 et la maîtresse du Cp1, Mme Loua décida enfin de permettre à l’élève Maféré Doua Olivier d’y rejoindre sa classe. Ce, après que la mère continuait à leurs demander humblement pardon.  L’on s’interroge de savoir si cet état de fait est conforme aux lois prescrites par le ministère de la tutelle ? Cette sanction du genre peut-il se réaliser dans des écoles primaires ? Selon l’inspecteur de l’enseignement préscolaire et primaire Siriki Ouélogo que nous avons approché « si un enseignant s’en donne à cette pratique, c’est à ces risques et périls. Car, ce genre d’attitude et comportement est strictement interdit »stipule-t-il au cours de nos échanges eu à son bureau.  A la manière dont l’inspecteur se trouve assis dans un fauteuil et, surtout, à son bureau reflète-t-il l’image d’un responsable exemplaire ? Pour y véritablement accéder  à l’émergence 2020, tant souhaité par le président de la république, n’est ce pas que chacun devra adopter un comportement sage à travers de différents services de l’état ? En tout état de cause, eu égard ce qui a précédé, l’on exhorte l’inspecteur Siriki Ouélogo à s’approprier du concept de ‘Ivoirien Nouveau’.      

Nesmon De Killer/Correspondant régional

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lakota : L’Institutrice exige un poulet à l’écolier
Tag(s) : #Régions
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