FACOLY COLY/"NIOU DEME": CÉLÈBRE L'AMOUR

Facoly Coly, star de la musique sénégalaise, vient de mettre sur le marché discographique, un nouveau produit sonore, un single, intitulé : NIOU DEME. L’œuvre qui est bâtie apparemment sur du Zouk, est sortie seulement le mois dernier précisément le 7 mai 2022. Mais, selon la star que nous avions eue au téléphone, «  Niou DEME » a bon vent. C’est dire qu’il fait l’unanimité. 

Comme il est de coutume dans le milieu du show-biz, un clip vient d’être réalisé par l’artiste. Pour appuyer la promotion. La ville choisie ? La Casamance. Un choix justifié. Facoly Coly est une ressortissante de la région de cette métropole, aux richesses immenses, que le Sénégal  protège comme un œuf.  « Niou Deme » est une chanson romantique. Quand on regarde le clip réalisé en partie dans la nature, au bord et dans l’eau, on est convaincu qu’il s’agit vraiment d’un titre qui célèbre l’amour. Ce constat est réel. Il est confirmé par l’artiste elle-même. Qui,  dans la chanson libérée en langue locale, sa langue maternelle, laisse entendre : 7ème ciel.  Du coup, il ne fait aucun doute que « Niou DEME » célèbre  l’amour. 

C’est bien de chanter dans sa langue maternelle. Le message trouve directement un canal pour atteindre la population d’une région donnée, et quelques oreilles fines du pays. Mais, au plan commercial, Facoly Coly ne se frottera pas facilement les mains. Puisqu’aujourd’hui, nous sommes dans un monde interplanétaire. La communication va à une vitesse fulgurante. D’un point à un autre, le message ne perd plus du temps. Un message délivré à 6h du matin, arrose le monde entier, les secondes ou minutes qui suivent. Il est donc nécessaire d’utiliser parfois la langue d’emprunt, pour se faire de l’argent. 

Facoly Coly aurait dû rendre ce message en d’autres langues que la sienne.  Mais, elle n’a pas tort de chanter dans sa langue maternelle. Car, il faut que les autres apprennent aussi les langues d’autrui. Pour que l’universalité soit de mise. Que les peuples se connaissent davantage. Car quand tu entends quelqu’un parler ta langue, tu te sens plus proche de lui. La communication passe et le bon-vivre est célébré. Cela nous éviterait les palabres et autres conflits. 

« Niou DEME » aurait dû être rendu dans d’autres langues. A cause de sa qualité. Tant au niveau thématique, que de l’orchestration.  Facoly Coly, telle que nous la connaissons, se remettra au goût du jour la prochaine. Et permettra que la Casamance, sa région, à travers son œuvre sonore,  connaisse davantage, une véritable attraction. Son tourisme et ses populations en sortiront gagnants.

JUSTIN KASSY