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Ce qu’il nous a été donné de constater le 7 mars dernier à Zoukoubré, dépasse l’entendement. Afin d’équilibrer les informations que nous reçues, nous avions pris langue avec M. Kipré Jean Baptise, relatif à un certain nombre de faits le concernant, en tant que président du coges.

En sa compagnie, nous avons fait une incursion au groupe scolaire dudit village. Dans la cour de cet établissement public, trois personnes étaient attablées devant une bouteille de boisson frelatée. Le ‘‘kououkou’’. Ils s’en abreuvaient en parlant de tout et de rien un petit verre devant chacun d’eux. Même la présence du président du coges, en ces lieux ne les a point inquiétés.

Que pourrait-on retenir de ces instituteurs avec à leur sein, M. Kimou, de surcroît directeur d’école? Le hic, pendant qu’un enseignant bénévole dispensait le savoir aux petits apprenants en classe, lui, Kimou et les deux autres s’abreuvaient bonnement devant d’autres écoliers qui passaient leur temps à jouer juste à proximité d’eux dans la cour de l’école. Peut-on garder cette inconscience sous silence ? Y a-t-il une explication logique qui puisse justifier leur conduite ?  Malgré notre réaction, ces instituteurs qui, visiblement se moquaient des opinions et du jugement des autres, continuaient de boire leur « gbêlê » (Ndlr l’autre appellation du koutoukou)  au moment où nous quittions la cour.

 Quel pourrait être l’avenir des petits apprenants du groupe scolaire Zoukoubré, face à avec de tels enseignants ? Pourquoi ne dirait-on pas que les enseignants sont l’une des causes de l’échec en milieu scolaire ? Vivement que la ministre Mariatou Koné s’engage à lutter contre le laisser-aller dans nos écoles publiques. Nous y reviendrons.

 Nesmon De Killer/Région du Gôh

 

 
ZOUKOUBRE/ Pendant les heures de cours, il prend rendez-vous avec du KOUTOUKOU dans la cour de l’école
Tag(s) : #Régions, #Société, #Education
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