S’il est une personne qui se soucie du mieux-être des planteurs, c’est bien M. Zagol Babou. L’’homme a jugé opportun de mettre sur pied une organisation pouvant défendre les intérêts des planteurs de Côte d’Ivoire : l’ONG PROSPIRA. En collaboration avec l’ONG Programme Sanito Spirituel pour le Social et l’Agriculture, l’ONG PROSPIRA voudrait bien faire la promotion de la richesse des planteurs en leur demandant de fédérer avec les deux ONGs.
Selon lui, ‘‘combattre l’épouvantable misère des planteurs, est le droit de priorité et d'initiative de l’ONG PROSPIRA’’.
« Le succès de ce pays repose sur l’agriculture ». Tel était le slogan de feu le Président Felix Houphouët-Boigny et alors Premier planteur de Côte d’Ivoire. Et pourtant ! Depuis un certain moment, nous sommes peinés de savoir que les planteurs sont de plus en plus marginalisés. Ils ne profitent plus de leurs avantages que sont : la ristourne et l’excédent de poids. Ces sommes qui leur étaient octroyées sont inexistantes de nos jours. Et pourquoi ? En voulant soi-disant, améliorer la condition de vie des planteurs, le groupement à vocation coopérative (GVC) a été remplacé par la société coopérative. Que trouve-t-on dans chaque village ? Il est absurde de constater qu’en lieu et place des planteurs, c’est plutôt l’acheteur qui est plus considéré. Au moment où ces acheteurs vivent aisément au même titre que les agents du conseil café-cacao, le planteur qui devrait vivre normalement de son labeur, est toujours en train de pleurnicher, de braver les misères. Après réflexion, l’ONG PROSPIRA, trouve cet état de fait, immoral et scandaleux. Afin de pouvoir améliorer, redynamiser et remédier à toute éventualité et surtout pouvoir permettre aux planteurs de continuer à jouir de la ristourne de 10% et autres revenus à eux concédés comme par le passé, je vous encourage à vous faire affilier à l’ONG PROSPIRA » a affirmé le président Zagol Babou.
A en croire celui-ci, avec l’adhésion des planteurs, ladite ONG créera un fonds villageois de développement rural (FVDR) et des emplois jeunes dénommé ‘‘service de contrôle agricole’’ (SCA). Pour parvenir à la réussite de ce noble programme, le président Zagol Babou précisera que l’ONG PROSPIRA saura bien compter sur l’étroite collaboration des responsables de mutuelles et de la chefferie villageois.
« Ces actions pourront freiner le vol des produits agricoles, (cacao ; café ; hévéas ; anacarde etc. Qui sont les bénéficiaires de 10% de ristourne ? Nos agents de service de contrôle agricole s’attèleront au prélèvement de ces 10% bernement détournés par des acheteurs. Ce qui pourrait d’ailleurs renflouer les caisses des villages que nous appelons ‘‘fonds villageois de développement rural’’ (FVDR). Pour une traçabilité, chaque village y sera autonome dans la gestion » révelera M. Zagol Babou, président de l’ONG PROSPIRA.
En tout état de cause, comme pour sauver quelqu’un du naufrage, ainsi, l’ONG PROSPIRA que préside Zagol Babou vient à point nommé pour alléger certaines difficultés des planteurs de la région du Gôh. Avec ce pilier d’appui, ils seront désormais, préservés dans leur tâche les plus pénibles.
Nesmon De Killer/Région du Gôh