Il y a des gens qui, sous un complexe inqualifiable, prennent consciemment ou inconsciemment, le malin plaisir d’indiquer le chemin de leur village, par la main gauche. En oubliant cet adage célèbre africain qui dit que « tout ce qui brille n’est pas de l’or ». Le PDG de « TWM », Tidiane Soumah, illustre cela avec des faits tangibles passés chez lui en Guinée, il y a des années en arrière. Qu’il intitule « Deuxième Tribune de novembre 2023 ». Après la « Première », qu’il a eu à présenter, la semaine dernière. Il s’interroge si « Conakry n’a pas de valeur devant Paris ! » Et débute avec cette interjection : « Ah ma Guinée, notre Guinée ! » Pour lui, « le premier artiste africain à descendre du haut sur une scène, fut, Ibro Diabaté, le 18 septembre 1993, devant les médias, à Conakry, devant plus de 6000 personnes, en 1993.
Le plus grand concert de Gim’s dans sa carrière, reconnu par lui- même devant la presse nationale, a été tenu à Conakry, en Guinée, avec plus de 50 milles personnes, donc au- dessus de U Aréna de Paris ! Les deux plus gros concerts de HMD de 65 à 80.000 personnes, se sont tenus à Conakry, en Guinée ! Le plus gros concert couvert en direct, sur plusieurs TV d'Europe, grâce à Daylimotion et Bolloré, avec 6 artistes guinéens, aura été à Conakry, le 26 septembre 2015 : Festival Vivendi ! Le plus gros Concert, hors de France, de Soprano, a été Conakry, où il a offert, une partie de son cachet à la communauté comorienne de la Guinée, dans la joie du succès de Conakry. Donnons de la valeur à ce qui se fait chez nous, à Conakry. C'est à nous de valoriser notre capitale, Conakry. Maitre Gim’s, était surpris, qu'aucun média guinéen, n'ait fait écho de ce grand succès à Conakry. Paix à l'âme d’ABD, (Aly Badara Diakité RTG), qui était fier des grands événements culturels tenus à Conakry. Quand la presse culturelle guinéenne, devient organisatrice de spectacles, la reconnaissance et l'information, prennent un coup dur, au détriment du Pays, Guinée. Mais quand il est question de Paris, tout le monde fait un post. Conakry est au- dessus de Paris, et de Montréal, en termes de mobilisation autour de la musique.
Un autre point important : Le cachet que nous payons aux artistes guinéens et étrangers à Conakry, est au- dessus des miettes, que les Guinéens gagnent, en play –back, en Europe, on peut le prouver, terre à terre. Comme il y a plus de presse culturelle guinéenne pour tous, on va nous- mêmes, faire notre presse, sur la base de la vérité et des preuves. Respectons Conakry ! Nous sommes très bien placés pour le dire. Malgré toutes les conditions difficiles en Guinée, nous sommes fiers de faire plus gros que ces deux villes. Dommage pour la presse culturelle de mon pays, la Guinée, qui vit dans une période de conflit d'intérêt. Le guinéen préfère taire le nom de Conakry où de la Guinée, dans l'objectif de ne pas reconnaître le sacre, ou les efforts d'un autre guinéen. La Haine de l'autre, qui affecte la presse culturelle guinéenne, est un gros problème pour la culture de la nation Guinée.
Les médias préfèrent des buzz négatifs, pour salir des célébrités, qui se sacrifient pour la Guinée, en règlement de compte personnel, que les sacres réalisés difficilement par ces acteurs pour la Guinée, dommage ! Il est mieux de collaborer en ce moment avec des blogueurs conscients, objectifs, sérieux, que la presse culturelle guinéenne traditionnelle. Pas de choix, chacun doit se défendre. Soyons justes fiers de ce qu'on fait chez nous en Guinée.( Je dirais en Afrique !) Le public guinéen (africain, tout court) est aussi important que celui de Paris.
Conakry est une grande ville de valeurs humaines, comme Paris. S'il vous plaît ! Fierté oblige! Félicitations à Sidiki Diabaté ! Et Bravo, aux organisateurs du 17 novembre2023, à Arena ! Merci !».
Par Justin KASSY