Josey et Roseline Layo : Elles sont à encourager,  non à opposer !  

Certains journalistes, par souci de buzz, de sensationnel ou de gain, peut-être, prennent le malin plaisir à opposer, Josey et Roseline Layo. Ils sont libres d’écrire selon leur inspiration. C’est professionnel ! Mais, en le faisant, ils doivent faire en sorte de ne pas outrepasser les limites de leur profession, et éviter de créer inutilement des discordes, des tensions verbales, entre les deux artistes, qui, de par leurs talents respectifs, donnent aujourd’hui, beaucoup de bonheur aux mélomanes ivoiriens et étrangers. Tout en célébrant avec art, notamment la musique, le métier de leur choix.    

Josey et Roseline allient tellement bien l’élégance au savoir- faire dans l’exercice de leur métier,  que celui-ci s’est ouvert à elles. En leur offrant sur un plateau d’argent, toutes ses possibilités de mieux s’y impliquer et de s’y investir à fond. Afin de gagner honnêtement leur vie. Et de confondre les préjugés d’hier. Selon lesquels, la musique serait aléatoire.

Simplement bonne pour amuser la galerie. De ce fait, il serait inutile de la prendre pour une activité principale.  Josey et Roseline ont écarté ces préjugés d’autrefois. Mieux !  Grâce à la musique, certes, elles ne roulent pas encore carrosse. Mais, ne demandent pas l’aumône.  Ces deux artistes, de par leur travail, leur courage, et surtout leur détermination,  sont devenues des locomotives de la musique ivoirienne du moment, comme l’ont été leurs devancières, il y a des années en arrière. Le faisant, elles contribuent à la promotion de la musique ivoirienne. Elles ont besoin d’être encouragées. Que de les opposer comme certains journalistes, pour un besoin de sensationnel ou de buzz, se plaisent à le faire en ce moment.  

Nous avons besoin de les soutenir, de les encourager, de les supporter, parfois. Les journalistes Africains, Ivoiriens, notamment, se doivent d’agir de la sorte. Pour exprimer les desiderata de l’Afrique nouvelle. Une prise de conscience de la part de chacun. Qui doit permettre à l’Afrique, de bien regarder dans les yeux de ceux qui  disaient être venus pour la « sauver » ! En pillant ses richesses et en lui collant l’étiquette de continent « Pauvre ! Mal parti ! ».  Pire ! En faisant table-rase de ses valeurs culturelles, en l’acculturant. 
Aujourd'hui, le devoir d'un journaliste africain ce n’est pas seulement de critiquer, pour critiquer. Mais aussi et surtout, d’encourager, quand cela est nécessaire. Car, un dicton africain dit: « 9on ne montre jamais le chemin de son village avec la main gauche ! » Encourageons nos stars à aller de l’avant, plutôt que de les opposer,  de les ramener à leur point de départ!

Par Justin KASSY